En 1954, 350 prisonniers sont rapatriés d’Union soviétique en Espagne, alors franquiste. Ils sont le reliquat des 17 000 (50 000 hommes passeront en tout dans la division) combattants espagnols qui se sont engagés auprès de l’Allemagne dans les combats sur le front dit russe (il était aussi biélorusse, ukrainien et baltique), entre juin 1941 et octobre 1943. Sur ces 17 000 engagés volontaires, près de 4000 mourront, 8500 seront faits prisonniers. La Division Azul, dite Division Bleue, est le pendant de la division française Charlemagne.
Soixante-sept ans après le retour de ces prisonniers, le 13 février 2021, une manifestation de 300 nostalgiques a lieu à Madrid pour rendre hommage aux combattants anticommunistes qui sont morts soit pour l’Allemagne, soit pour leur combat politique propre.
Trois jours plus tard, le parquet madrilène ouvre une enquête pour « propos antisémites ». Dans une époque où le moindre croche-patte entre adolescents donne lieu à une déferlante de la presse contre l’antisémitisme, le cas espagnol a battu tous les pronostics en matière de scandale.
Tenez-vous bien : une superbe jeune femme, du nom d’Isabel Medina, a enflammé l’hommage en tenant des propos interdits contre les juifs, ou plutôt « le juif ». C’est ce que rapporte la presse espagnole, du moins.
« L’ennemi sera toujours le même, avec des masques différents : le juif... Le juif est le coupable »
Naturellement, le président de la LICRA ou du CRIF local a réagi en des termes très virulents, réclamant une punition digne de la gravité des propos :
« Il est inadmissible que des manifestations antisémites aussi graves puissent rester impunies. »
Pour sa part, l’ambassadeur d’Israël en Espagne a utilisé le terme très fort de « répugnantes » pour qualifier les déclarations d’Isabel. Naturellement, nous avons voulu en savoir plus sur cette brune incendiaire qui porte la chemise brune (c’est une image) avec passion. Le site profidecatholica.com a diffusé une interview de cette beauté de 18 ans (!) qui terrorise les autorités sionistes.
- Le fascisme c’est mal, mais Isabel est si belle...
Avertissement aux jeunes lecteurs masculins
Même si cette Isabel est terriblement attirante, avec ses yeux de braise et sa bouche peinte, sa fierté toute espagnole et sa connaissance précoce des puissances politiques, ne vous laissez pas trop abuser car ses mots sont assez discriminatoires. En même temps, il faut être réaliste : il est certain que les phalangistes n’allaient pas mettre une Yseult pour représenter leur mouvement.
Le président de la Fondation Franco, fils d’une division, a durement critiqué votre allusion, qu’en pensez-vous ?
Je dois dire que je ne suis pas Franco, bien au contraire. Il est normal qu’il se sente offensé par mes propos, car ils sont liés au régime qu’il défend. Franco a conclu un pacte avec les sionistes à un certain moment de l’histoire. Sûrement sans le vouloir, car en réalité il n’était pas politique, mais militaire, et a fini par ouvrir les portes de la franc-maçonnerie.
Pourquoi cette mention des Juifs ?
Je ne me suis pas prononcée contre les juifs, c’était contre le juif, c’est-à-dire contre celui que je désigne coupable de la liquidation occidentale et de nous conduire aux limites de la décomposition historique. À aucun moment je ne désigne un groupe. Au cas où j’aurais l’audace d’attaquer une ville entière, une ville composée de gens qui peuvent être comme ma famille mais pratiquant une autre religion, je pense que je perdrais tout l’honneur que ma personne pourrait avoir. Il n’attaquerait jamais un peuple entier, mais plutôt une certaine strate de la race noble ou des élus, comme ils se nomment eux-mêmes dans des textes sémitiques comme le Talmud.
Alors que tout le monde sur Terre tremble à l’idée de se déclarer fasciste, surtout en face des autorités sionistes (pour ce qui concerne l’Occident et les pays sous domination), Isabel, elle, tranquille, balance Je suis fasciste comme d’autres ont déclaré Je suis Charlie. En plus, elle dit ne pas craindre les sanctions. Non mais, qu’est-ce que c’est que cette jeunesse ?
Avez-vous peur d’une plainte ?
Cela m’est indifférent. Et je connais aussi la prison, mais cela ne m’inquiète pas. Je suis très claire sur ce que je veux faire dans ma vie, ma mission dans ce monde, et je ne le regrette pas d’un iota. En fait, je ne connaissais pas les répercussions que cela allait avoir, mais si je l’avais su, je le répéterais mille fois.
Alors vous ne le regrettez pas.
Pas du tout, et je ne le regretterai jamais. Tout ce que je dis, je le dis parce que j’y crois vraiment. Je peux être beaucoup de choses mais jamais hypocrite.