Un peu plus d’un mois après son arrestation en Ukraine, il a été remis en liberté sur décision de justice. Une libération qui interroge.
Son passage par les geôles ukrainiennes aura, à peine, duré un mois. Condamné en mai 2015 par le tribunal correctionnel de Paris à 7 ans de prison pour une série d’escroqueries dites au « faux président », Gilbert Chikli, 51 ans, a recouvré la liberté ce mercredi 20 septembre. Selon nos informations, il a quitté sa cellule qu’il partageait depuis le 18 août, jour de son interpellation à une centaine de kilomètres de Kiev, avec un autre ressortissant français – Anthony Lasarevitch, 32 ans –, recherché par les autorités françaises dans une autre affaire d’escroquerie.
Toujours selon nos informations, c’est une décision de justice qui a mis fin à sa détention, alors qu’il était pourtant sous le coup d’une procédure d’extradition vers la France. Son avocat, Me David-Olivier Kaminski, précise que cette remise en liberté a été effectuée de manière « très encadrée ». « Il doit justifier d’un domicile à Kiev et a également été placé sous surveillance électronique », a ajouté le défenseur de Gilbert Chikli.
Un mois de détention passé dans un relatif confort
Quant à ses conditions de détention, Gilbert Chikli semblait disposer de quelques « avantages ». Sur une vidéo, que Le Point a pu visionner, l’ex-fugitif est filmé en train de porter un toast, un verre de vodka à la main, à « ses millions » avec son codétenu, puis il exprime, dans des propos insultants, manifestement sous l’emprise de l’alcool, sa ferme intention de se soustraire à la demande d’extradition adressée par la justice française aux autorités ukrainiennes.
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