Interrogé sur la construction d’un « grand mouvement de droite contre Les Républicains et le Front national », M. Ménard dit qu’il « ne croi(t) pas les uns et les autres capables de faire abstraction de leurs intérêts propres pour ne se soucier que de notre pays ».
Pour l’époux de la députée de l’Hérault Emmanuelle Ménard, « vous avez, d’un côté, Laurent Wauquiez (ndlr : favori pour la présidence des Républicains) qui ne cesse de dire et de redire que jamais, au grand jamais, il ne s’associera avec "l’extrême droite". Et, de l’autre, des responsables frontistes qui ne veulent pas entendre parler d’alliance avec ces "traîtres" de droite ».
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Franc partisan de l’union à droite, M. Ménard avait lancé un éphémère mouvement au printemps 2016 appelé Oz ta droite, qui avait rapidement avorté, faute de participation de LR ou du FN.
Dans cet entretien, M. Ménard se « félicite » en outre de voir Marine Le Pen « faire maintenant l’impasse sur la sortie de l’euro », « une véritable révolution copernicienne ».
Pour lui, le FN ne doit « pas s’arrêter en chemin » et évoluer aussi « sur la retraite à 60 ans et les 35 heures » qui n’ont « pas de sens quand nous savons pertinemment qu’arrivés au pouvoir, nous ferons le contraire ».