Voici le « heure par heure » de la guerre russo-ukrainienne par la presse occidentale. Naturellement, nous publions cet article pour les faits qu’il contient, pas pour l’intégralité de ses analyses.

Tout n’est pas faux, mais tout n’est pas juste dans le narratif otanesque, qui donne le ton à la presse européenne, ou européiste, et donc à la presse française en particulier, qui a les mains liées et la bouche cousue par les subventions étatiques.

En passant, cet appel de Pécresse qui confirme bien que c’est Sarkozy qui tient les clés de la droite française, et qui s’apprête, directement ou par proxy, à reprendre Les Républicains après la défaite de la candidate, placée là à cet effet.

 Depuis jeudi, au moins 198 civils, dont trois enfants, ont été tués et 1115 personnes blessées, selon le ministre ukrainien de la Santé.
 D’après le maire de la capitale ukrainienne « la nuit va de nouveau être difficile. Les soldats (russes) essaient toujours d’entrer dans Kiev ». La ville est sous couvre-feu jusqu’à lundi 8 heures.
 Le Haut-commissariat des Nations unies aux réfugiés estime à plus de 116.000 le nombre de réfugiés à avoir fui vers les pays voisins de l’Ukraine.
 Le camp occidental continue de durcir les sanctions contre Moscou et envisage une limitation ou exclusion de la Russie du système Swift.
 La « pression » est aussi mise sur la Biélorussie, notamment lors d’un appel d’Emmanuel Macron au président Loukachenko.

2h10 : En Biélorussie, Loukachenko gagne son référendum

C’est un résultat sans surprise pour Alexandre Loukachenko. Dimanche « 65,16 % d’électeurs ont voté pour les amendements » de la Constitution, selon la Commission électorale. Parmi les changements notamment proposés : une immunité judiciaire à vie pour les anciens présidents.

Surtout, le Kremlin va pouvoir bénéficier de la réforme. Dans la version amendée disparaît en effet l’obligation pour la Biélorussie de rester une « zone sans nucléaire ». Moscou va donc désormais pouvoir y déployer des armes nucléaires.

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1h09 : L’Arabie saoudite veut continuer à discuter pétrole avec la Russie

Les alliances autour du pétrole ne devraient pour l’instant pas changer. Lors d’un entretien dimanche entre le prince héritier Mohammed ben Salmane et Emmanuel Macron, l’Arabie saoudite a confirmé son attachement à l’Opep+ avec la Russie. Ce groupe rassemble les treize membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), menés par l’Arabie saoudite, et leurs dix partenaires guidés par la Russie.

Le prince héritier a en outre « souligné la volonté du royaume de stabiliser et d’équilibrer les marchés pétroliers ». La stratégie des principaux acteurs du marché du pétrole va prochainement être connue. Une téléconférence va en effet se tenir entre les 23 membres de l’Opep+ pour discuter d’une éventuelle augmentation de la production, alors que le prix du brut flirte actuellement avec les 100 dollars le baril.

0h54 : Appel entre Bruxelles et Kiev

Ursula von der Leyen a eu encore une fois dimanche une conversation téléphonique avec Volodymyr Zelensky. La présidente de la Commission européenne a expliqué au président ukrainien « les mesures fortes et immédiates » prises par l’UE « pour soutenir la défense de l’Ukraine, son économie et les réfugiés, ainsi que les nouvelles sanctions contre la Russie et la Biélorussie ». Selon Zelensky, la question de l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne a également été abordée.

0h12 : Le Canada va envoyer du matériel militaire à l’Ukraine

Le Canada montre une nouvelle fois sa détermination à soutenir Kiev, mais sans pour autant être prêt à déployer des troupes face aux Russes. Le gouvernement a annoncé l’envoi à l’armée ukrainienne d’équipement militaire de protection, tel que des casques, des gilets pare-balles, des masques à gaz et du matériel de vision nocturne. Au total, Ottawa va fournir du matériel pour 25 millions de dollars canadiens (17,6 millions d’euros). L’acheminent se fera via la Pologne.

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