Macron a demandé une intervention militaire de l'OTAN pour mener une guerre contre la Russie.
Réponse de L'OTAN et de Biden:pas d'intervention de l'OTAN
Encore une fois , Macron ridiculise la parole de la France.
Guignol. pic.twitter.com/zYmGyf6Rh3— Marquis de Dreslincourt (@dreslincourt) February 24, 2022
Après avoir fait la guerre pendant deux ans contre le covid, et après l’avoir perdue en rase campagne (la psychose poutinienne a remplacé la psychose covidienne en un clin d’œil), notre Petit Dictateur s’attaque désormais tout seul, comme un grand, à la Grande et Sainte Russie, que ses alliés de l’OTAN ne veulent pas aller chatouiller, du moins pour l’instant, dans son pré carré ukrainien.
Macron, on le sait tous, a besoin de faire sauter les élections pour reprendre la main. En effet, en France, un président qui se transforme en chef de guerre a le loisir d’effacer un bilan calamiteux. Et le bilan de la Macronie, c’est le merdier à tous les étages : économique, social, politique, constitutionnel, sanitaire, informationnel. On ne va pas entrer dans les détails, mais pour 92 % des Français (on a ôté les 8 % de la classe aisée), on a beaucoup perdu sous le régime du petit rothschildien.
Heureusement pour lui, une guerre se profile à l’Est, qui peut lui faire prendre la présidence morale de l’Europe et le poste de généralissime en chef de l’OTAN, devant Stoltenberg. Le petit garçon a sorti son épée de bois et veut aller ferrailler, ou plutôt croiser le bois, avec Adolf Poutine. Puisque la presse française commence tranquillement à hitlériser le boss de toutes les Russies, ce qui comprend la Biélorussie et l’Ukraine.
- Dans l’hebdo de BHL, sans surprise !
Ultimatum lancé à l’Ukraine. Incidents désignés comme des provocations susceptibles de déclencher l’intervention des troupes russes. Regroupement de celles-ci à la frontière ukrainienne. Reconnaissance des territoires séparatistes. Non-respect des accords de Minsk… Depuis plusieurs semaines, Poutine rappelle par son comportement différents stratagèmes déployés par Hitler en 1938 et 1939 à l’égard de trois pays européens : l’Autriche, la Tchécoslovaquie et la Pologne. Bien sûr, il ne s’agit pas d’affirmer une équivalence entre la fureur expansionniste de Hitler et les calculs froids et prudents de Poutine. Face à lui, ce n’est pas non plus la même Europe qui céda jadis à la politique de l’apaisement, même si on attend de voir si les Européens accepteront de mourir pour Kiev. (Le Point)
Si Poutine est Hitler, alors Macron c’est de Gaulle ?
La guerre est là, sur notre sol. Dans les temps tragiques que nous vivons, l'Europe n'a d'autre choix que de devenir une puissance. pic.twitter.com/EQllCneROo
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) February 25, 2022
Manque de pot, l’intendance ne suit pas...
Macron veut faire la guerre mais il n'a cessé de couper les budgets de l'armée, ( 850 millions !) et il a humilié nos soldats, en chassant son Chef d’État-major , respecté de tous, Pierre de Villiers. pic.twitter.com/XLz4KN4aLo
— Marquis de Dreslincourt (@dreslincourt) February 24, 2022
Macron veut la guerre mais les hommes et les matériels de notre armée sont à bout de souffle. La faute aux guerres africaines et au conflit irako-syrien. Comme pour le Mali, Manu se tourne vers l’Europe, c’est-à-dire l’Allemagne, qui a envoyé... des casques (et quelques obus) aux Ukrainiens fin janvier 2022, pour obtenir de l’aide, et Olaf Scholz regarde ailleurs.
L’Allemagne, même si elle vient de geler l’importation de gaz russe par Nord Stream 2, en a dramatiquement besoin. Les sanctions, de ce côté-là, ne tiendront pas longtemps : l’industrie, les exportations et le profit avant toute chose chez nos pragmatiques voisins allemands ! Et puis, il y a des effets pervers...
Gaz, blé : les menaces de sanctions contre Moscou font flamber les prix… au profit de la Russie https://t.co/RmdGfZ3SSk via @bfmbusiness
— Jean-Philippe Riand (@Jivago73) February 23, 2022
BFM Business invitait justement Patrick Martin-Genier, prof à Sciences Po, qui analysait l’impact sur la Russie de sanctions financières.
« Il est difficile de calibrer des sanctions financières, mais le fait d’interdire de lever des fonds sur les marchés internationaux comme à la City de Londres, cela risque d’avoir un effet... »
Aussitôt, il tempère son propos :
« La Russie est un sous-continent sur le plan géostratégique, elle a ses propres ressources. Elle a passé un accord avec la Chine, et leurs transactions ne sont pas libellées en dollars, l’exclusion de Swift ne sera donc pas très importante. »
Et souligne l’interdépendance germano-russe :
« L’Allemagne importe 60 % au moins du gaz naturel, Olaf Scholz a surtout subi une forte pression de la part de Joe Biden concernant la suspension de Nord Stream 2. Et l’exportation de gaz vers l’Europe, c’est 15 % du PIB russe. Ils n’ont pas non plus intérêt à nous couper le gaz ou à avoir des conflits prolongés avec l’Europe. »
Pour ce qui concerne la France, ce sont encore les agriculteurs qui vont trinquer : les Russes vont augmenter leur production et leur autonomie, et la crise va se répercuter dans le monde paysan, qui n’a pas besoin de ça. La conclusion du spécialiste des questions européennes est sans appel :
« Il n’y avait pas d’alternative, l’OTAN n’interviendra pas, il n’y aura pas un soldat américain. Seules des sanctions économiques dissuasives auront un effet sur l’économie russe. »
Effectivement, Biden vient d’annoncer un durcissement des sanctions économiques et financières à l’encontre de la Russie, mais il n’enverra pas un seul soldat de l’OTAN sur le sol ukrainien pour sauver Zelinsky, dont le fauteuil commence à brûler.
[A LA UNE 20H]
Biden défendra "le moindre pouce de territoire de l'Otan" mais n'enverra pas de troupes en Ukraine, assure-t-il lors d’une allocution télévisée, annonçant également de nouvelles sanctions économiques contre la Russie #AFP 1/5 pic.twitter.com/h2fi97IQWV— Agence France-Presse (@afpfr) February 24, 2022
L’ancien ministre des Affaires étrangères Hubert Védrine remet Ruth Elkrief, qui rêve de guerre mondiale, en place :
#Russie #Ukraine Zelensky, pro-US, l'OTAN et Biden sont responsables de cette crise.
"Qui sème le vent récolte la tempête"
La Russie protège les russophones du Donbass. Le reste n’est que postures et paroles inutiles.
Le seul a sortir du lot est Hubert Védrine ⤵️ pic.twitter.com/EmduPO3PFu— Rive Gauche (@RGauche) February 24, 2022
Une parole lucide dans un concert de klaxons des larbins de l’axe américano-sioniste (AAS). Car c’est bien l’AAS qui a poussé l’Ukraine à marcher sur la queue du tigre russe. Du côté israélien, justement, qui passe son temps à violer les espaces aériens de ses voisins (Liban, Syrie) et les lois internationales, on avale le coup magistral de Poutine, même si la presse mondialiste le présente comme le nouvel Hitler.
Du côté israélien, on est beaucoup plus pragmatique. Et on commence à lorgner sur la Syrie, l’Iran, histoire de profiter du chaos mondial, de la redéfinition des lignes (9 avions chinois viennent de survoler Taïwan, selon le Mage) pour en finir avec la menace antisioniste.
Le directeur général du ministère israélien des Affaires étrangères, Alon Ushpiz, a annoncé jeudi soir que la Russie avait envoyé plus tôt des messages à Israël indiquant qu’elle s’« accommodait » de la réaction de l’État hébreu après l’entrée des troupes russes en Ukraine, a rapporté WallaNews. (i24news)
La géopolitique mondiale vient de subir un tremblement de terre, une tectonique qui va bouleverser l’ordre mondial établi par les Américains depuis 30 ans, depuis la chute de l’URSS justement. Il semble qu’une page se tourne, et si les Européens continuent à jouer les larbins de l’Empire, ou de l’AAS, alors ils devront faire face au bloc sino-russe, cette alliance forte entre une puissance militaire et une puissance économique majeures. Le rejet de la nouvelle superpuissance eurasiatique ne fait que la renforcer de jour en jour. Les Américains, et surtout les Européens, en première ligne, sont en train d’insulter l’avenir.
Bonus bonheur : Dominique de Villepin violente BHL
Villepin qui remet en place BHL #LCI #SpecialeUkraineFrance2 pic.twitter.com/EIQqHVr6zE
— Ulyss (@achabus) February 24, 2022
Post scriptum : quand Macron dit que « la guerre est là, sur notre sol », il ne parle pas du sol français mais du sol européen. Son projet est bien d’effacer la France de la carte de l’Europe, et du monde.