Ce qui devait arriver arriva : le bidonnage occidental de la COP, symbole du mondialisme climatique, s’est pris le mur du réel dans la gueule.
L’Organisation des pays producteurs de pétrole, célèbre depuis sa hausse des prix de 1973 suite à la guerre israélo-arabe, a simplement déclaré, dans un courrier, qu’elle « rejette proactivement tout texte ou toute formulation qui cible l’énergie, c’est-à-dire les combustibles fossiles, plutôt que les émissions de gaz à effet de serre ».
Cette ruade n’a cette fois-ci, en apparence, rien à voir avec le conflit israélo-palestinien. Mais allez savoir, avec le double jeu saoudien, puis le grand jeu russe [1], ces deux plus grands exportateurs de combustibles dits fossiles au monde...
Dans ce classement, on met de côté les États-Unis (avec le Canada) qui, avec leur gaz de schiste pourri, sont virtuellement le premier producteur au monde, mais surtout pour le marché intérieur.
Cela dit, grâce aux sanctions énergétiques imposées à la Russie, les USA ont réussi à bloquer les livraisons de gaz sibérien aux Européens – ce qui a fait exploser notre facture énergétique – pour nous refourguer leur gaz de schiste par bateau. Sous la houlette de dirigeants européens auto-élus et corrompus, on s’est fait doublement avoir.
La géopolitique de l’énergie va s’inviter dans nos factures ces quatre prochains mois.
Techniquement, la COP 28 qui a lieu cette année à Dubaï – on ne rit pas – cherche dans son rapport final, selon les observateurs, à criminaliser la consommation de pétrole, de gaz et de charbon, dont la combustion est rendue responsable du réchauffement climatique. Une mesure antirusse et antichinoise qui ne dit pas son nom : la Russie est le 2e exportateur mondial de pétrole et de gaz, et la Chine le premier consommateur... Les deux pays fondant leur croissance en partie sur ces échanges.
Les dirigeants occidentaux ont failli tomber dans les pommes à l’énoncé du courrier (russo-)saoudien, et notre ministre de la Transition énergétique, la grotesque Pannier-Runacher, a cru bon de menacer ces deux puissances avec la déclaration suivante :
« Je rappelle que le réchauffement climatique, c’est la science qui nous le dit, est causé à 75 % par les énergies fossiles, c’est également la science qui nous dit qu’il faut sortir des énergies fossiles si on veut réduire le dérèglement climatique à un degré cinq (...)
Et je compte sur la présidence de la COP pour ne pas se laisser impressionner par cette orientation et nous permettre d’obtenir un bon accord qui explicitement mentionne la sortie des énergies fossiles. »
Pannier, en grondant le combo russo-saoudien, nous fait penser à Le Maire qui voulait mettre à genoux l’économie russe... Pauvre France, avec de tels dirigeants... Pas étonnant que les puissances montantes nous crachent à la gueule !
La Macronie, en 6 ans seulement, mais aussi depuis Sarkozy (c’est la même maison mère), a détruit le prestige et le poids de la France à l’international.
Le narratif idiot de l’idéologie climatique
« Les pays du Sud sont ceux qui souffrent le plus du réchauffement climatique... »