Jewish, d’accord, mais princesse, où ça ?
Pour sortir avec Sarah, il faut brûler de la CB. Pourquoi pas, si c’est un contrat : le taxi, tant ; le resto, tant ; l’hôtel, tant ; la nuit, tant, etc.
La question qui n’est pas posée dans ce court débat, concerne celui qui se trouve derrière la CB : est-il plus important que son compte en banque ?
Sarah nous explique, sans le faire exprès mais avec un aplomb extraordinaire en pays chrétien, que son critère numéro un, c’est l’argent, ou plutôt, la générosité de l’homme. L’amour que Sarah va ressentir pour lui est-il indexé sur cette somme, ou peut-elle tomber amoureuse d’un pauvre ?
Sans jouer les naïfs, c’est la question qu’on aimerait que Kentra lui pose, s’il la croise un jour dans la rue, et que les réponses sont non payantes, sait-on jamais...
J’assume le côté Jewish Princess https://t.co/hK2NWyZMS0
— Sarah Saldmann (@SarahSaldmann) December 8, 2023
Ceci étant dit, malgré son culot, Sarah exprime au moins une vérité que les femmes se cachent, ou cachent aux hommes : malgré 50 ans de féminisme, l’homme est toujours obligé de passer à la caisse et est évalué en fonction de son poids social.
Un beau SDF peut à la limite se taper une jolie bourgeoise, mais un SDF moche, aucune chance. En revanche, un homme laid mais friqué pourra se taper de la gonzesse à la chaîne, c’est la nature féminine qui veut ça. La protection, le nid, les enfants, c’est pas juste de la prostitution, même si ça en a l’air. Les gauchistes appellent ça la prostitution bourgeoise.
Notre question piège à Sarah
Un milliardaire antisémite, mettons Elon Musk, t’invite à dîner, vient te chercher en limousine avec chauffeur et champagne, vous dînez à L’Ambroisie, place des Vosges, avec ses menus à 350 balles, et vous allez au Plaza Athénée pour faire la chose (25 000 euros la nuit).
Au Plaza, qui n’a rien à voir avec Christian Plaza, vous entrez dans un rêve :
Après ce bucolique détour dans la grande tradition française de l’hôtellerie-restauration, passons à la question : Sarah, si pendant l’acte Elon se lâche un peu avec des mots crus – on l’a tous fait, hein – et mélange l’intime et le politique, l’excitation et la confession dans une expression quelque peu controversée, comment réagirais-tu ?