À croire qu’ils se sont tous passé le mot. La propagande réchauffiste ne prend pas de vacances, surtout en été. Alors que la météo ne leur est plus très favorable en France, alors qu’on ne peut parler de la Grèce et encore moins du Maghreb trop longtemps au risque de lasser, il fallait trouver une autre cible. Phoenix, Arizona ! Tout le monde en parle, alors E&R en parle. Mais différemment
Comme vous le lirez ensuite, la propagande est assez grossière, mais quand on n’y connaît rien, on ne pense pas forcément qu’il puisse s’agir d’une arnaque. Rien de tel que les faits pour prendre en défaut les auxiliaires du mondialisme, ne connaissant pas plus le sujet que leurs maîtres. Voici donc un extrait de la partie consacrée au climat de la ville de Phoenix sur Wikipédia :
La ville de Phoenix a un climat désertique chaud (classification de Köppen BWh) typique du désert de Sonora, dans lequel elle se trouve. La capitale arizonienne possède des étés longs, extrêmement chauds et des hivers courts, agréablement doux. En été, les températures moyennes maximales figurent parmi les plus élevées des plus grandes villes des États-Unis, et similaires à celles de villes comme Riyad et Bagdad. La température maximale moyenne de juillet qui est le mois le plus chaud de l’année à Phoenix est d’environ 42 °C. Les températures atteignent et dépassent chaque année en moyenne 38 °C sur plus de 92 jours et 43 °C sur plus de 18 jours. La plus longue période de jours consécutifs au-dessus de 43 °C vécue à Phoenix est de 76 jours, soit du 10 juin 1993 jusqu’au 24 août 1993. Le record du plus grand nombre de jours où la température était équivalente ou au-dessus de 43 °C dans une année à Phoenix a été atteint en 1989 avec un total de 143 jours, tandis que le plus petit record est de 48 jours en 1913. À titre de comparaison, la ville de New York a eu un total de 59 jours où la température était équivalente ou au-dessus de 43 °C depuis 1870. Le 26 juin 1990, la température a atteint 50 °C faisant de cette journée la plus chaude de l’histoire de Phoenix.
Voilà ! Vous verrez ci-dessous, qu’on a juste dépassé le nombre moyen de jours consécutifs connaissant une température d’au moins 43 °C, valeur symbolique pour les Ricains puisqu’elle correspond à 110 °F, valeur « ronde », élevée, mais encore suffisamment fréquente pour qu’on en parle (au-delà, c’est 115 °F, 46 °C, les valeurs avec lesquelles flirte parfois la ville en ce moment, puis 120 °F, soit presque 49 °C, proche du record à 122 °F, par définition rarissime), mais rien de bien extraordinaire quand la température maximale moyenne du mois en question est de 42 °C !
Comme le faisait remarquer il y a déjà dix ou quinze ans le climatosceptique en chef Richard Lindzen, climatologue au MIT de Boston, ces histoires de réchauffement anthropique, en provoquant une avalanche de fonds dans la recherche sur le sujet, ont conduit à un quasi-recul des connaissances et à une grosse de perte de temps dans l’avancement des savoirs sur le sujet qui l’occupait. Il préconisait de diviser par dix l’argent pour les labos dont ont profité tant de piètres scientifiques attirés par les moyens mis à leur disposition et l’aura que confère la défense d’une noble cause.
Il ne croyait pas si bien dire. Il semblerait que la connaissance du système climatique promue par le GIEC et l’écart à la norme climatique telle que définie par celui-ci nous conduisent à une manière d’appréhender le monde qui nous rapproche de l’Antiquité. L’humanité ne le savait pas avant le GIEC, mais elle était en équilibre sur un fil climatique, et tout pas de côté pouvait conduire à la catastrophe. S’écarter de la norme du GIEC, c’est passer dans un autre monde.
Petit extrait de Climat, Mensonges et Propagande (2010), pages 18 et 19 :
Que l’on s’éloigne un tant soit peu de l’empire romain et la péjoration climatique devient catastrophique. Très vite, en s’éloignant de la douceur méditerranéenne, on arrive aux limites de la zone habitable. […] De la même manière, les confins méridionaux sont la proie d’une chaleur infernale. Un siècle avant Pline, Diodore de Sicile, qui décrit de manière similaire les régions au nord, n’est pas en reste avec le sud. Selon lui, aux confins de l’Égypte, la chaleur est telle que l’on ne distingue rien en plein midi, l’évaporation rapide réduisant considérablement la visibilité. L’évaporation de l’eau du corps est d’ailleurs tellement importante que si la soif n’est pas étanchée sur-le-champ, la mort survient en peu de temps. Et que l’on ne se risque pas à poser un pied nu sur le sol, sous peine de brûlure immédiate. Bref, dans le monde gréco-romain, la normalité climatique est de rigueur : tout éloignement vers le nord ou le sud expose à des conditions climatiques se dégradant à une vitesse inouïe […].
Et maintenant, place à l’un des nombreux articles sur l’enfer que vivent les habitants de Phoenix. À l’aune de ce qui précède, bonne lecture, bonne rigolade.
Chaleur extrême en Arizona : les médecins alertent sur des brûlures après un simple contact avec le sol
C’est une conséquence assez inattendue lors d’un épisode caniculaire. En Arizona, au sud-ouest des États-Unis, une vague de chaleur bat des records. Vendredi 21 juillet, le mercure a ainsi dépassé les 43°C pour le 22ᵉ jour d’affilée, du jamais-vu dans ce territoire. Dans le comté de Maricopa, celui de la capitale de l’État, Phoenix, les urgences sont désormais prises d’assaut. Et pas forcément pour les raisons habituelles.
D’après nos confrères de CNN, les médecins voient arriver de nombreux patients brûlés après des chutes au sol. "Cela fait des ravages", explique au média américain le Dr Kevin Foster, directeur du service des brûlures au sein d’un hôpital du comté. […]
Un phénomène inhabituel, qui s’explique par la température du sol. Selon le médecin, la chaussée en Arizona peut parfois atteindre plus de 80°C, soit près du double de la température de l’air. Ce qui peut provoquer "des blessures vraiment graves", poursuit-il. […]
[…]
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Bonus : poursuivez la rigolade avec Sardine
La consommation de viande est une des causes de ce qui se passe en Algérie, Espagne, Grèce, Chine, Arizona et partout.
Se prendre en photo, tout sourire, avec un morceau de viande, aujourd’hui, c’est cracher à la figure de celles et ceux qui fuient, brûlent, meurent de chaleur.— Sandrine Rousseau (@sandrousseau) July 25, 2023