Suite à l’appel de Bagdad, de lui apporter de l’aide dans sa lutte contre les combattants de l’État islamique, un certain nombre de pays ont répondu à l’appel.
Une conférence de presse commune, avec Mohammad Javad Zarif, ministre des Affaires étrangères iranien et Massoud Barzani, président de la région autonome du Kurdistan irakien, a permis de confirmer les informations sur un soutien militaire de la République islamique pour faire face aux jihadistes qui ont entrepris la conquête d’une partie du Proche-Orient. Armes et munitions ont été livrées aux peshmergas, mais d’après Téhéran, aucune unité iranienne n’a été déployée en Irak.
Huit autres pays (les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, le Canada, l’Italie, le Danemark, la Croatie et l’Albanie) se sont engagés à soutenir militairement Bagdad.
L’autre acteur du conflit, la Syrie, poursuit ses frappes aériennes sur son sol, contre les positions de l’État islamique dans la riche province pétrolière de Deir Ezzor. Le chef de la diplomatie syrienne, Walid Mouallem, a dit que son pays était prêt à coordonner son action avec d’autres nations, y compris les États-Unis. La République arabe syrienne a déclaré que des raids aériens étrangers étaient possibles sur son territoire, à condition que Damas en soit informée ; le contraire serait considéré comme un acte hostile.
Depuis quelques jours, des rumeurs provenant du pouvoir syrien circulent sur une entente officieuse entre Damas et Washington permettant l’échange d’informations, par le biais de l’Irak et de la Russie. Pour l’instant, la Maison Blanche nie toute coopération avec Damas.