Lors d’une conférence de presse, le ministre américain de la défense et le général Martin Dempsey ont décrit jeudi l’État islamique comme une menace inédite à laquelle il faudrait "aussi s’attaquer en Syrie".
Le ministre américain de la Défense Chuck Hagel a donné jeudi à Washington une conférence de presse accompagné du chef d’Etat-major interarmées, le général Martin Dempsey.
L’État islamique (EI) a été "coupé dans son élan" grâce aux frappes américaines dans le nord de l’Irak, mais pour en venir à bout, il faudra s’y attaquer aussi en Syrie, a estimé Martin Dempsey.
Propos inédits
L’EI "va au-delà d’un groupe terroriste. Il allie idéologie et sophistication (...) militaire et stratégique. Il est extrêmement bien financé", a souligné de son côté Chuck Hagel.
Nouvelles frappes
L’armée américaine a par ailleurs annoncé jeudi avoir mené jeudi six nouvelles frappes contre des positions des insurgés aux environs du barrage stratégique de Mossoul, la deuxième plus grande ville du pays, repris dimanche à l’EI par les forces kurdes et irakiennes.
Depuis le début des bombardements, le 8 août, 90 frappes aériennes ont été menées en Irak, selon le commandement américain chargé de la région (Centcom).