Alors que les entretiens ont lieu en Biélorussie entre notamment les chefs d’État russes et ukrainiens, l’OTAN hausse le ton face à Moscou.
Le secrétaire général de l’Alliance atlantique, Anders Fogh Rasmussen a affirmé que des troupes allaient prochainement être déployées au plus près des frontières russes afin d’« empêcher le président russe Vladimir Poutine d’importuner les républiques baltes issues de l’ex-URSS. » et d’ajouter :
« Tout agresseur potentiel doit savoir que s’il envisage d’attaquer un pays allié de l’OTAN , il fera face aux soldats de ce pays, mais aussi aux militaires de l’Alliance. »
M. Rasmussen a également fait savoir que des troupes de l’OTAN prendraient position très rapidement dans de nouvelles bases en Europe de l’Est dans le cadre du contingent international permanent.
Cet encerclement de la Russie par les installations de l’OTAN est désiré par les États-Unis et le Royaume-Uni, contrairement à la France, l’Italie et l’Espagne. L’Allemagne préfère jouer la carte de la neutralité et de l’apaisement en jugeant que l’OTAN ne devrait pas diriger un nouveau système de défense antimissile contre la puissance russe.
Le président russe n’a jamais fait état d’une volonté de s’en prendre d’une quelconque manière à ces pays, cependant l’OTAN conforte ces peuples dans l’idée que la menace est bien réelle.