Une manifestation monstre à Londres contre le grand remplacement a plié le match. Ils étaient ce 13 septembre 2025 un, deux ou trois millions à défiler sagement contre l’immigration de masse en Angleterre, ce qui donne une idée du ras-le-bol national.

Le survol de la foule par un drone donne une idée de la mobilisation de droite

La droite nationale française se prend à rêver de la même chose. Mais cette droite a tant de leaders, qui se tirent dans les pattes en permanence...

La chose était organisée par Tommy Robinson, qualifié de raciste par la presse mainstream de Paris ou de Londres. C’était d’ailleurs lui et non Farage qui était la star du jour.
Le problème avec Tommy, c’est qu’il a raison sur les dangers d’une immigration incontrôlée, mais qu’il est très lié aux sionistes locaux et à Israël. C’est pourquoi, sans surprise, on a retrouvé un certain Zemmour à la tribune.

Tommy, soutenu par Musk (« You are the media now »), a désormais une grosse puissance de frappe contre le régime Starmer, le Macron de Downing Street. Il raille ici l’évaluation du Guardian sur le nombre de manifestants. Le journal de gauche libérale a en effet tenté de minimiser la catastrophe politique pour son camp :

Sur le mode du Guardian, la presse française a beau parler de manif « d’extrême droite » et de « milliers de personnes » (LOL), cela ne suffit pas à endiguer l’immense vague : il y a les mots, et il y a le réel. Il s’agit tout simplement d’un sursaut national bien compréhensible.

Le problème, c’est quand on aborde le cui bono : manifester contre l’invasion migratoire pour faire le jeu des sionistes, c’est-à-dire des génocidaires, ça souille un peu la victoire, surtout quand on sait qui a organisé l’invasion migratoire, comme chez nous. Zemmour a beau dire que c’était la gauche socialiste, c’était quand même les Attali, les Dray et les BHL aux commandes.

Messiha et Zemmour, les nationaux-sionistes « français », ont donc été invités à la fête, et Éric n’avait pas vu autant de monde depuis son meeting au Trocadéro pendant la campagne 2022. Cet événement historique, tombé en plein pendant l’émotion et les interrogations de l’assassinat de Charlie Kirk, a redonné espoir au mouvement identitaire français. Mais aussi à la contra de gauche, qui a sorti un tweet assez rigolo sur le sujet. Mais pas si rigolo que ça, vous allez voir.

La branche nationaliste française n’est pas exempte de paradoxes, ce qui ne retire rien à la lucidité de son constat sur la possible disparition de la France telle qu’on la connaît, ou telle qu’on l’a connue, pour les plus âgés. Il est vrai que le changement est supersonique, et si on n’arrête pas le progrès, il y a de faux progrès réversibles.