Pourquoi relayer cet article du Times of Israel ?
Parce qu’il montre que même les plus prudents défenseurs de la Palestine en Europe – le trio Leyen-Michel-Breton est 100 % aligné sur l’axe israélo-américain – finissent par perdre leur sang-froid, ou leur peur de déplaire, face aux exactions du pouvoir de Tel-Aviv.
Malheureusement, Borrell et l’UE n’ont aucun poids diplomatique.
"Si vous pensez que trop de gens sont tués, peut-être devriez-vous fournir moins d'armes.
Tout le monde va à Tel Aviv en suppliant : s'il vous plait, protégez les civils, n'en tuez pas autant
Arrêtez de dire 's'il vous plaît' et faites quelque chose"
Josep Borrell pic.twitter.com/Xd6qjCGEhe— Caisses de grève (@caissesdegreve) February 12, 2024
Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a appelé vendredi Israël à ne pas « intimider » ou « menacer » les juges de la Cour pénale internationale (CPI), dont le procureur général a requis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et son ministre de la Défense.
« Je demande à tout le monde, à commencer par le gouvernement d’Israël, mais aussi certains gouvernements européens, de ne pas intimider les juges, de ne pas les menacer, de ne pas essayer d’influer sur leur décision », a déclaré M. Borrell dans une interview à la télévision publique espagnole TVE, appelant au « respect de la Cour pénale internationale ».
Le procureur général de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, a annoncé lundi qu’il avait réclamé à la Cour des mandats d’arrêt contre M. Netanyahou et son ministre de la Défense Yoav Gallant, ainsi que contre trois dirigeants du groupe terroriste islamiste palestinien du Hamas, pour des crimes présumés commis dans la bande de Gaza et en Israël.
Sa décision a provoqué des réactions véhémentes des intéressés, M. Netanyahou affirmant la « rejeter avec dégoût » et parlant d’un « nouvel antisémitisme », alors que M. Gallant la qualifiait de « méprisable et ignoble ».
M. Borrell a défendu avec force le travail de la CPI, mais a surtout fustigé l’attitude du gouvernement israélien, lui reprochant de voir dans toute critique de son action une forme d’antisémitisme.
« Une chose est de critiquer le gouvernement de Netanyahou (…) et une autre est d’adopter des positions antisémites », a lancé M. Borrell, dont les relations avec le gouvernement israélien sont notoirement tendues.
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