L’acteur britannique et génie comique partage sa façon de penser avec le site Big Think sur le politiquement correct, la critique et l’humour :
« Je suis offensé tous les jours. Par exemple, les journaux britanniques m’offensent chaque jour par leur paresse, leur méchanceté, leur imprécision, mais je ne vais pas m’attendre à ce que quelqu’un mette fin à cela ; je me contente juste d’en parler.
Parfois, quand les gens sont offensés, ils veulent… on peut juste y aller et dire : “C’est bon, arrêtez !” à quiconque vous offense. Et bien sûr, comme l’a dit un ancien président de la BBC, il existe certaines personnes que j’aimerais bien offenser. Je pense que ça aussi c’est vrai. Dès lors, je n’adhère absolument pas à l’idée que je dois être protégé contre toutes sortes d’émotions inconfortables.
Un type que j’ai aidé à écrire deux livres sur la psychologie et la psychiatrie, un psychiatre londonien renommé, Robyn Skinner, m’a dit quelque chose de très intéressant. Il m’a dit : “Si les gens ne peuvent pas contrôler leurs propres émotions, alors ils doivent essayer de commencer à contrôler le comportement des autres”. Et quand vous êtes entouré de gens hypersensibles, vous ne pouvez pas vous détendre et être spontané, parce que vous ne savez pas quelle sera la prochaine chose qui va les froisser. »
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Un extrait célèbre du non moins célèbre film Monthy Python : Le Sens de la vie, sorti en 1983 :