Le candidat favori des démocrates et ex-vice-président d’Obama fait face à une accusation grave d’une ancienne collaboratrice. Son camp dément.
In honor of April Sexual Assault awareness month, I will continue to stand and speak up. 1993 was the year I was sexually harassed and assaulted by Joe Biden, my then boss. The smears and mistruths about me will not take my dignity or change what happened. This was me 1993 pic.twitter.com/mrMnkaenff
— taratweets ( Alexandra Tara Reade) (@ReadeAlexandra) April 9, 2020
Joe Biden est dans la tourmente. En effet, le candidat favori du camp démocrate pour affronter Donald Trump en novembre doit faire face à une accusation grave d’agression sexuelle de la part d’une ancienne collaboratrice au Sénat, Tara Reade. Celle-ci a déposé une plainte à Washington, selon des informations de l’agence AP reprises par tous les journaux américains.
Les faits ne sont pas nouveaux. Tara Reade et six autres femmes avaient déjà accusé en 2019 l’ancien vice-président de Barack Obama de comportements inappropriés.
Les faits se seraient déroulés au printemps 1993, alors que Joe Biden n’était encore que sénateur du petit État du Delaware. Il aurait agressé Tara Reade, 29 ans à l’époque, dans un couloir isolé du Sénat, l’aurait touchée et pénétrée avec ses doigts, selon deux enquêtes publiées ce dimanche par le New York Times et le Washington Post.
Tara Reade, a former Senate aide who last year accused Joe Biden of inappropriate touching, has made an allegation of sexual assault against the former vice president. A spokeswoman for Biden said the allegation was false. https://t.co/NiVFxtcMaF
— The New York Times (@nytimes) April 12, 2020
Interpellé par les médias, le camp Biden dément les faits. « Le vice-président Biden a dédié sa vie publique à changer la culture et les lois autour des violences faites aux femmes. Il a rédigé et combattu pour le passage de la loi historique sur la violence faites aux femmes. [] Ce qui est clair à propos de cette accusation : elle est fausse. Cela ne s’est absolument pas produit », peut-on lire sur un communiqué envoyé par sa directrice de communication. Celle-ci précise encore qu’aucun témoin n’a assisté à l’agression présumée.