Après l’« exfiltration » du camarade Harlem Désir du poste de premier secrétaire du Parti socialiste – et son remplacement par un autre ancien trotskiste, le camarade Jean-Christophe Cambadélis, « Kostas » pour son pseudonyme au sein du Parti communiste internationaliste d’obédience lambertiste –, l’incertitude a régné quant à la désignation de la tête de liste socialiste pour les élections européennes en Île-de-France, avant que Pervenche Berès ne soit finalement confirmée.
Mais, au juste, est-ce d’une quelconque importance pour les socialistes ? On ne peut qu’en douter, lorsque l’on s’intéresse aux raisons profondes de l’arrivée d’Harlem Désir sur ce qui n’est désormais qu’un strapontin – prochainement éjectable ? – du gouvernement.
En effet, l’engagement français dans le mécano infernal bruxellois est désormais directement piloté par l’Élysée : en témoigne la nomination au secrétariat général de la présidence de la République de Jean-Pierre Jouyet, incarnation suprême de l’UMPS, qui occupa la fonction de ministre délégué aux Affaires européennes durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy. À ce titre, M. Jouyet fut chargé de négocier le traité de Lisbonne, véritable forfaiture qui permit de faire adopter par le Parlement une Constitution européenne rejetée par plus de 55 % des Français lors du référendum du 29 mai 2005.
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