Bravo à l’AFP, cette agence de presse 100% indépendante, qui entre dans le jeu de la propagande israélienne sans même se poser une question.
Depuis quelques mois, il n’est pas une semaine sans qu’une équipe d’archéologues israélienne ne trouve une preuve massive de la propriété historique juive sur Jérusalem (et bientôt sur tout le Grand Israël, le Proche-Orient dans son entièreté puis éventuellement le monde). Ça sent évidemment la grosse arnaque rétroactive, mais les médias complaisants suivent et relayent.
Les sionistes ont compris que toutes les guerres se gagnaient d’abord avec l’opinion, car une fois qu’une fausse vérité est entrée dans la tête de la majorité des gens, plus moyen de l’en sortir. C’est alors qu’« on » fait appel à la démocratie pour imposer cette fausse vérité dans la loi. Et le tour est joué.
Il y a 2000 ans, les juifs donnaient à Jérusalem le même nom qu’aujourd’hui
Jérusalem (AFP) – Israël a dévoilé mardi une pierre gravée d’une inscription antique attestant que le nom de Jérusalem sous sa forme actuelle en hébreu était déjà en usage il y a deux mille ans.
Les archéologues ont mis au jour en février dernier à Jérusalem un fût de colonne gravée de l’inscription « Hananiah fils de Dodalos de Jérusalem » en langue araméenne et en lettres hébraïques, évoquant le nom de la ville sous la forme utilisée aujourd’hui, Yeroushalaïm.
- Yuval Baruch, un responsable de l’Autorité archéologique israélienne, montre une inscription gravée sur un fût de colonne dévoilé le 9 octobre 2018
Or, Yeroushalaïm, tel qu’épelé et prononcé de nos jours, n’est documenté durant la période du Second Temple juif (1er siècle de notre ère) qu’en de rares occasions et dans un contexte religieux ou politique, explique David Mevorah, un responsable du musée d’Israël où la pierre est désormais exposée.
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- Une photo publiée le 9 octobre 2018 montre une inscription gravée sur un fût de colonne, en langue araméenne et en lettres hébraïques, qui atteste que le nom de Jérusalem sous sa forme actuelle en hébreu était déjà d’usage commun il y a deux mille ans
L’emploi de Yeroushalaïm était chargé d’idéologie, dit David Mevorah, « cette inscription est importante parce que c’est une chose du quotidien, il n’y a pas de motivation religieuse ou messianique ou de volonté de propagande. On a là une personne qui s’identifie à la ville ».
« Nous avons à présent l’assurance que durant la période du Second Temple, certaines personnes dans le secteur de Jérusalem utilisaient le même nom que nous aujourd’hui, Yeroushalaïm, quand elles prononçaient, lisaient ou épelaient le nom de la ville. Nous nous rendons compte que le nom a une racine très profonde, ce n’est pas une création moderne, il n’a pas été forgé par la diaspora », affirme M. Baruch.