Bon, après 25’ d’évidences j’arrête.
Peut-être ai-je tord mais j’ai la ferme, impression qu’on va rester sur une critique des États-Unis, et pas du système capitaliste, basée par essence sur l’expansionnisme…
Les modalités de l’expansionnisme peuvent changer, ici, politique, ici économique ou encore religieuse à travers les siècles, mais le système est simple, c’est une pyramide de Ponzi qui a besoin de toujours plus de personnes dans le système pour que les gains des dominants* et leur position restent identiques.
Donc la seule question qui en vaille la peine c’est comment socialement ce mécanisme d’expansion se réalise et de quoi il se nourrît individuellement car si nous sommes dans l’acceptation de notre soumission c’est que ses racines sont dans notre physiologie.
Nous voulons non pas initialement toujours plus mais le maintien des plaisirs et conforts acquis, ensuite c’est l’habituation qui en érodant (mécanisme neuro la, physiologique) les sensations de plaisirs, nous fait vouloir plus.
Donc stopper l’expansionnisme ne peut se faire qu’en comprenant que notre physiologie nous y mène et qu’en allant vers l’imaginaire on peut sortir de cette « fatalité » ou ce déterminisme.
D’ailleurs, c’est bien pour cela que la gauche est en particulier, les artistes sont visés par le soft Power, pour dévoyer l’art en mercantilisme de la même manière qu’on a dévoyé la science en technologie.
*cf baisse tendancielle du taux de profit qui n’a pas plus à voir avec le communisme que Marx… à croire qu’on a maquillé cette base essentielle dans beaucoup de bullshit pour faire réagir.
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