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Jacquie & Michel, French Bukkake : Mediapart ou la culture du violon

L’offensive obsessionnelle MeToo n’étant pas très populaire auprès du Français moyen, Mediapart s’attaque à un sujet plus facile, presque tautologique : les violences sexuelles dans le porno. Autant dénoncer la nudité dans une partouze.

« Chuis pas traitée comme une femme. Comme une femme doit être traitée en fait, avec respect, avec amour, pasque vu l’image qu’ils donnent de moi, chuis la grosse salope, la grosse pute qui aime se faire défoncer, et qu’en fait c’est faux. C’est l’image qu’ils veulent donner, pour avoir le pouvoir sur la femme, en fait. C’est pasque j’crois qu’ils doivent haïr tellement les femmes que, ben ils jubilent de tout ça. »

On rappelle que vingt millions de Français moyens ont cliqué sur les nouvelles chansons de Patrick Sébastien. Autrement dit, les accusations de viols et d’agressions sexuelles dans la culture, actuellement en question dans une commission parlementaire, ne concernent pas les Français. Elles concernent les people, les Anouk Grinberg et les Judith Goldreich.

 

 

Patrick, ou l’excellente transition vers le porno, puisque dans sa bio (eh oui, on lit ça et on lit Proudhon), il raconte que c’est lui qui a découvert Rocco Siffredi dans une boîte à partouzes, chez la fameuse Denise. Mais l’échangisme, c’est entre gens bien. Le porno, c’est plus salingue, surtout depuis les années Internet.

Pas besoin de faire l’historique de cette industrie, et de sa déviance par rapport au projet initial, un divertissement bon enfant avec des adultes rigolards et bénévoles, bref, du touche-pipi entre amis. Quand l’argent et la conso massive ont débarqué, tout s’est cassé la gueule, tout est devenu dingue.

Jacquie & Michel, au début des années 2000, c’était de la bonne franqu(qué)ette, et puis il y a eu ces histoires de filles mécontentes, l’employée de La Poste qui découvre sa vidéo sur l’écran des collègues, les vannes salaces, la réputation, les commérages dans le village... La presse s’est alors penchée sur cette success story à la française, avec produits dérivés et chansons à boire, ou à baiser, excusez l’expression. Maintenant, c’est Mediapart, qui a enfoncé Le Canard enchaîné, qui prend la relève, avec sa puissance de feu.

 

 

MeToo, par le biais des plaignantes de Mediapart, qui en a raflé 5 (sur les 16 du livre consacré à la violence pornographique), est donc entré dans le monde du porno, qui lui est antinomique au possible. On n’imagine pas une conseillère bisou sur les plateaux X comme il y en a dans les tournages classiques, mais il semble qu’on va y arriver.

On l’appelle la coordinatrice d’intimité, et il y a quelque chose de grotesque à la mettre entre trois acteurs X. Les comédiens sont « vulnérables lorsqu’ils sont nus », nous explique France Info.

« Je pense à un mot, c’est le mot rescapée. »

Témoin 1 : « Nous ne sommes pas des actrices, nous sommes des victimes, des futures proies, pour eux, on est du gibier, ils vont à la chasse, la chasse est ouverte. »

Témoins 2 : « Et ça peut arriver à tout le monde, toutes les femmes. »

Sur le plateau, l’animatrice qui bredouille est flanquée de sa commissaire politique, Lenaïg Bredoux, la spécialiste des questions de genre. On préférera coordinatrice de bien-pensance. Les victimes présentes, de dos, racontent la façon dont elles ont été recrutées et formées pour devenir des « actrices » X. On est alors dans la fameuse emprise. On ne commentera pas, comme ici sur Twitter, les motivations de ces personnes. On parle de détresse personnelle, de besoin d’argent, rarement du goût du plaisir. Les procès, eux, sont bien réels et concernent cinquante personnes après cinq ans d’enquête.

« J’ai dit non, j’ai expliqué les pratiques que je ne voulais pas faire, et pourtant on n’en a pas tenu compte. J’ai dit non, on m’a retenue de force, on m’a maintenue, pour avoir des pratiques que je ne souhaitais pas, euh, faire. J’ai pleuré, on a juste mis plus de lubrifiant, et c’était fini, c’était leur façon de compatir à ma douleur, et à ma peine. […]
On y a été de nous-mêmes [sic], on n’y a pas été de nous-mêmes, on a été manipulées, pour y aller, et une fois arrivées là-bas, on ne pouvait plus partir, puisqu’on était entourées d’hommes, on ne savait pas où on était. Donc c’est très facile en fait de nous mettre une étiquette de femmes vénales pasque effectivement, on y a été parce qu’on était en grande précarité. Mais c’est comme ça qu’on a réussi à nous attirer et à nous manipuler. »

Il s’agit donc bien de vénalité, au départ, puisqu’un job d’escort leur est proposé, qui vire au cauchemar, à l’esclavage sexuel.

On souhaite que leur mésaventure serve aux jeunes filles, souvent mineures, qui rêvent de fric rapide sur OnlyFans, la célèbre plateforme de prostitution. Heureusement, on apprend qu’il y a de plus en plus de faux profils, dessus : sans le savoir, beaucoup de mecs payent pour parler avec une IA sur des photos ou vidéos volées à de vraies filles, qui du coup se font entuber, mais ne peuvent pas trop se plaindre... Arroseuses arrosées.

C’est peut-être une forme de solution, la machine qui remplace la femme, après avoir remplacé l’homme.

 

Jacquie & Michel à la loupe

 






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33 Commentaires

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  • J’ai remarqué que ce sont surtout des filles passant par des sites amateurs. Comme Jacquie Michel ou autres studio inconnu.
    Je ne vois jamais des stars du X se plaindre. Et pourtant il y en pas mal. Des stars qui ne deviennent plus des célébrités connu de tous, sans forcément avoir vu un de ses films X. Clara Morgane étant la dernière après Laure Sinclair, Brigitte Lahaie,...
    Beaucoup d’actrices sont devenues ensuite réalisatrice.
    Un peu comme Judith Godrèche, peut être se plaignent elle de ne pas avoir atteint les sommets dans la profession, ou d’avoir été récompensées par un hot d’or.

     

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  • #3518797

    Se raidissement des mœurs risque de sérieusement desservir toutes ces femmes, généralement belles, ou du moins sachant se mettre en valeur par l’esthétique ou leur intelligence. Et qui avaient inclus dans leur plan de carrière professionnel , l’étape " je suce utile"...Car comment faire pour franchir les étapes dans une carrière, quand le responsable hiérarchique sera devenu complètement insensible à un décolleté généreusement ouvert, ou une jupe courte, gracieusement portée...Il faudrait peut être créer , à l’image de mitou, une association pour venir en aide à ces déesses...

     

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  • Et dire qu’on avait l’habitude de se foutre des actrices et de Metoo en disant " bientôt les actrices porno vont se plaindre d’avoir dû coucher "...

     

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  • #3518815

    L’analogie peut sembler étrange, mais en écoutant les plaintes et les griefs, je ne peux m’empêcher d’imaginer que le bétail électoral se fait pareillement baiser, avec la même violence, quand on lui fait croire qu’il est un acteur de la démocratie chaque fois qu’il se laisser glisser un bulletin dans la fente par l’un des maquignons des écuries politiques.

    Quand j’entends les actionnaires de la mangeoire républicaine parler de démocratie et de leur souci pour le bonheur du peuple et celui "de nos enfants", avec une morgue et un arrivisme obscènes, pendant que les médias tiennent leurs victimes avec le cerveau disponible et bien écarté, c’est quasiment un viol des consciences, c’est de la pornographie politique.

     

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  • C’est exactement comme pour les "escorts" ce nouveau mot pour ne plus dire prostituée.

    Des nanas qui font le tapin, mais qui exigent de pus en plus que leurs clients soient a leur gout physiquement, qu’ils les invitent dans des hôtels ou des restos de luxe , leur offre des cadeaux en plus de les payer très cher, comme si il s’agissaient de séduire une princesse , alors que la plupart sont des demies boudins retapés.

    Le beurre et l’argent du beure c’est une constante chez les femmes vénales.

     

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  • #3518889

    La vision du porno altère l’élément Feu (et Terre) en nous, qui est le responsable selon sa quantité et qualité dans notre structure, de la volonté et du courage. Cela s’appelle "souiller le feu" dans l’hérmétisme, qui se base sur les 4 éléments constitutifs de l’être humain.
    Selon leur quantité et qualité, on a tel ou tel destin.
    Et en plus, cela génère des vibrations très basses dans notre corps qui nous rend beaucoup moins sensible à notre âme.
    Après, chacun fait ce qu’il veut.
    A chacun de ne pas nourrir cette bêtise qu’est le porno, même si par des discours tordu certains vont aller jusqu’à le légitimer...

     

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  • #3518910
    Le 12 avril à 12:35 par Jean-Jacques bourrin
    Jacquie & Michel, French Bukkake : Mediapart ou la culture du (...)

    Les acteurs sont consentants, ce ne sont pas des viols, et ils ne proviennent pas spécialement de chez les clochards. Ils sont beaux, ont souvent subi des actes de chirurgie plastique parfaitement exécutés (la forte poitrine est le maillon faible chez les actrices caucasiennes et asiatiques), sont couverts de tatouages artistiques.
    Eux se vantent partout d’avoir eu des milliers de relations tarifées !
    Et ont un niveau de vie bien supérieur au nôtre.
    Donc après cette forfaiture revient une nouvelle taxe carbone, la présence en France seulement d’un impôt de plus à charge du producteur.
    Alors que rien n’est fait contre le sida puisqu’ils tournent tous sans aucune protection !
    Ce qui rappelle furieusement la vignette critair alors qu’on mange du poison et qu’on n’a pas un sou !

     

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  • #3518921
    Le 12 avril à 13:03 par Le grand ménage
    Jacquie & Michel, French Bukkake : Mediapart ou la culture du (...)

    Jacky et Michel, ’’à la bonne franquette’’.
    Ce qui faut pas lire sérieux.

     

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  • #3518925

    Alors, il y a deux sujets mis en parallèle dans cet article : premièrement, en ce qui concerne les actrices porno...j’ai beaucoup de mal à avoir de la pitié pour elles.
    Je ne peux que constater que celles qui témoignent sont juste trop défraîchies pour avoir autant d’opportunités qu’avant dans ce milieu...et aussi à un âge où elles se rendent compte que les hommes normaux ne vont plus vouloir d’elles. Elles ont beau jeu de se plaindre maintenant.

    Et alors leur excuse "parce que j’ai fait ça pour de l’argent, on ose dire que je suis vénale"...ben oui, parce que c’est la définition de vénale, en fait ! Attitude typique des femmes hystériques, qui consiste à réfuter un argument parce qu’il les heurte dans leur petit coeur...elles faisaient moins les fragiles quand il s’agissait de se faire heurter dans leur petit c...bref.

    Et maintenant, en ce qui concerne les coordinatrices d’intimité, ce métier est une fausse sécurité et une arnaque totale. Premièrement, aucun être humain ne peut si "arbitrer" les ébats entre deux autres, c’est une question de confiance entre les deux.
    Si on était dans une société et un milieu du cinéma sains, ça se ferait tout seul.
    Et surtout, ça ne fait que reporter le problème : maintenant, plutôt que de se demander si le réal ou l’acteur est un prédateur, il faudra aussi se demander si la coordinatrice d’intimité l’est !

    Quid d’une situation où une gamine qui voulait réussir se retrouve à être abusée par un pervers, et où une coordinatrice qui en fait serait complice dirait : "non, c’est bon, tout est normal, c’est toi qui es en train de te montrer difficile, on va caster quelqu’un d’autre si tu fais ta mijaurée" ? (Elles sont bien payées par la prod à la fin non ? On travaille pour qui nous paye)

    Et au passage, pourquoi le métier serait "coordinatRICE" ? C’est insultant de prétendre que seule une femme saurait arbitrer cela...encore du féminisme mal placé et misandre.
    Eh bien je vais répondre à ma propre question : les femmes prédatrices, ça EXISTE. D’autant plus que les gamines leur font bêtement plus confiance.
    On ne compte plus le nombre de tournages porno où une gamine innocente, au lieu d’être accueillie par le pervers de service, est accueillie par une "grande prêtresse" : une femme qui l’interviewe, la prépare, en lui disant "tu vas voir, tu vas t(e faire) éclater"
    On pourra citer les mères maquerelles qui recrutent pour les macs car les filles se méfieront moins, ou la de Beauvoir qui faisait la rabatteuse pour Sartre.

     

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  • #3518926
    Le 12 avril à 13:22 par par ici la tradwife ! petit ! petit !
    Jacquie & Michel, French Bukkake : Mediapart ou la culture du (...)

    « Il s’agit donc bien de vénalité »

    Mais non elles viennent trouver l’amour !... du fric. Oui donc vous avez raison...

    Le fric s’est immiscé entre les relations hommes-femmes alors l’amour (qui devrait être l’union sacrée !) n’est plus possible. À moins d’en prendre conscience.

    Loin le temps où la Femme représentait le lieu saint et l’Homme l’adorateur de ce lieu !

    Aujourd’hui les cons cherchent le pouvoir et l’orgasme (banale intensité sensorielle bestiale donc régressive) et les connes cherchent le pouvoir et l’oseille. L’un dans l’autre tout ce monde s’y retrouve, sans réelle réjouissance, sans qualité humaine.
    Vers la décivilisation... Le plan fonctionne.

     

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