Parfois, un petit discours en dit plus long qu’un gros livre. Cinquante années de féminisme émancipateur – voire castrateur – n’ont pas eu raison du fond de l’âme de pas mal de jeunes filles. Cette jolie créature issue d’une HLM et élevée au biberon des marques plutôt que des concepts sera difficile à convertir aux préceptes de Simone de Beauvoir.
Dépêchez-vous, elle risque de disparaître.
Pas parce que Facebook déciderait qu’il s’agit d’une forme de prostitution, et que sa diffusion serait amorale, ce dont le réseau social qui refourgue ses données – dans le dos des internautes – à la CIA et aux méga commerçants se fout comme d’une guigne, mais la gonzesse risque de mesurer les conséquences de son annonce.
Le marché à l’esclave (sexuelle)
Dans tous les cas, c’est un bel exemple de la mentalité que nos amis publicitaires (on fout les hommes politiques dedans) et marchands veulent voir se généraliser. Ah, si toutes les filles étaient comme elle, l’oligarchie pourrait dormir tranquille. Plus besoin d’attentats sous faux drapeau pour tenir les gens, de mensonges politiques pour les faire bien voter, de répression plus ou moins féroce, tout roulerait comme sur des roulettes.
La reine marchandise
Dans les écoles de commerce, on apprend à « savoir se vendre », chose qui chosifie l’individu. Visiblement, même sans passer par HEC, il y en a qui savent très bien se vendre, même s’ils exagèrent sur le prix. Car comment fixer le prix d’un humain ? En fonction de prestation pratiques ? C’est le rôle du travail et de ceux qui en offrent.
Mais revenons au drame intime de notre créature, la créature parfaite du Marché. Pour elle, malgré ses atouts, rien n’est gagné : on ne baise pas le capitalisme comme ça, avec les pieds derrière les oreilles.
Le problème, pour le futur époux, est de deux ordres : la jeune fille achetée restera-t-elle en cas de baisse de revenus, ce qui guette tout footballeur professionnel, et ne sera-t-elle pas tentée de partir avec un homme encore plus riche ?
C’est pourquoi les hommes riches ne font jamais de CDI aux putes.
Heureusement, toutes les femmes ne cherchent pas des hommes riches, la preuve :