Maïtena Biraben, l’animatrice qui a présenté deux émissions sur Canal Plus pendant des années, Le Supplément puis Le Grand Journal, avec lequel elle s’est formidablement vautrée, réclame aux prud’hommes quatre millions d’euros à Bolloré, enfin, à sa chaîne, pour un « licenciement nul ou sans cause réelle et sérieuse ». Pourtant, quand on (re)voit ses prestations, on peut penser que la cause est sérieuse !
On se dit, pauvre Maïtena, femme sans défense victime du sexisme et de la violence capitalistique de Vincent Bolloré, mais on découvre que pour le procès à venir, et selon L’Express, l’avocate de la Suissesse a dû balancer les émoluments de sa cliente. Une erreur stratégique majeure, puisque ce faisant, le statut de victime est pulvérisé en un instant.
« C’est un CDI écrit. Le salaire annuel est de 650.000 euros, 50.000 euros sur 13 mois. S’y ajoute une prime de présence de 360 000 euros brut, ce qui fait une moyenne mensuelle de 84 167 euros brut. »
Ah ah, va dire ça aux 10 millions de Français pauvres dont la majorité sont des téléspectateurs assidus (télé = loisir du pauvre) !
C’est tout le problème des riches de la télé, quand ils se font virer : s’ils se mettent à chouiner, aussitôt, la presse à l’affût et le peuple sont au courant de ce qu’ils gagnaient. Pas question alors de soutenir des pleureuses millionnaires, même si le droit du Travail ne fait pas de différence entre les riches et les pauvres. Mais il y a la décence...
Le même problème était arrivé à Pierre Lescure quand il avait été viré du Canal de Jean-Marie Messier : pour mettre la pression sur le nouveau PDG du groupe qui le foutait dehors, il avait pleurniché dans la presse – une presse amie, dont Le Monde, où il avait des jetons de présence (membre du conseil de surveillance) – qu’il ne partait qu’avec trois millions d’euros. Une communication injouable en temps de crise... sans oublier le pactole de dizaines de millions qu’il avait refilé en indemnités à ses amis de Canal, déjà fortunés pour la plupart.
Pendant que Canal Plus s’enfonce (les Guignols viennent de faire leurs derniers sketches et les abonnés se désabonnent en masse, malgré les nouvelles offres à prix plus ou moins cassé), circule une pétition qui fait enfin honneur à la justice. Il s’agit d’un petit texte adressé à France 2 et qui résume le ras-le-bol des téléspectateurs contribuables – qui financent donc ce millionnaire qui fait la propagande des « valeurs » mondialistes – pour dégager Ruquier de la case qu’il a colonisée. Avec ses vannes merdiques et ses assesseurs sionistes. Mais la pétition ne va pas jusque-là, heureusement pour les obligés de BHL !
Pour que Laurent Ruquier soit remplacé dans ONPC
« Au cours de sa dernière émission, Laurent Ruquier ne s’est pas comporté en animateur d’émission sur une chaîne publique mais en torero dans une arène.
Il a invité 5 opposants et n’a laissé aucune chance à son invité.
Qu’on soit de droite ou de gauche, favorable ou hostile à Nicolas Dupont-Aignan, ces pratiques sont indignes et dégradantes.
Je demande donc le remplacement de Laurent Ruquier qui n’a plus sa place dans cette émission et son remplacement par un animateur loyal, sans parti pris et qui sache mener les débats sans animosité ni arrogance. »
On rappelle qu’au cours du dernier ONPC, l’homme politique intègre Nicolas Dupont-Aignan avait été lynché par tout le plateau, un plateau à la couleur politique unique, incarné par l’axe Benguigui-Angot. Inutile de vous faire un dessin...
Justement, NDA était le 25 juin 2018 l’invité de Pascal Praud sur CNews (chaîne d’info du groupe Canal) pour revenir sur l’incroyable parti pris de Laurent Ruquier et sa bande :
Et parce qu’on n’échappe pas aussi facilement à la pince sioniste, qu’elle soit de droite ou de gauche, NDA tombe sur Maurice Szafran, l’homme qui dévalue tous les titres de presse qu’il touche avec son socialo-sionisme de compétition : Marianne, Sophia Publications, Challenges...
Et bravo à NDA de prouver, encore une fois à son corps défendant, que la télé française est colonisée de l’intérieur.