Hier, relativement forte présence policière à la sortie/ entrée de la station de métro aérien La Chapelle, et au début de la rue Marx Dormoy, en partant de là.
Hé bin, c’était fluidifié, du coup, y’avait plus les bicraveurs habituels, le recel pas du tout à la sauvette.
Mais dès qu’il n’y a plus de bleu dans le paysage, ça stationne sévère...
J’ai failli appeler Caro de Haas pour lui dire pas la peine d’élargir, Caro, mais elle trop triste, cette meuf, je voulais pas gâcher la bonne humeur.
Y’a moins de migrants, aussi, Porte de la Chapelle, et puis les roms se sont fait dégager de leur squat en plein air : j’étais passé devant les pourparlers, ça fait bizarre de plus voir l’échelle dans la rue, accrochée au mur, avec tout un système anti-vol*. C’est drôle comme on s’habitue.
Mes yeux voient de plus en plus de p’tites ados avec des gros nichons : il paraît que c’est à cause des trucs chimiques dans la bouffe industrielle.
Certaines camouflent plus ou moins habilement, tandis que des petites frondeuses bombent le torse, mais les garçons de leur âge ont l’air de plus en plus terriblement enfiottés.
P’tites mèches colorées/ décolorées, tortillage en taille basse moulant, bodybuilding et barbe pré-pubère... tatouages qui veulent rien dire.
Dans les années 90, personne n’aurait osé : ils se seraient fait tarter direct.
Mais bon, il paraît que notre chef, c’est Macron, alors, y’a de quoi émarger...
Les clodos s’en torchent, scotchés aux bancs des arrêts de tram, officialisant la pisse, la merde, le vomi, et toutes les autres déjections corporelles comme partenaires du mobilier urbain, qui ne coupera pas l’appétit du gamin obèse pour son paquet de chips abandonné dans la rame une fois consommé.
Heureusement, les toxicos se piquent encore dehors...
Ils y oublient juste leurs seringues, laissées à la portée de tous.
C’est un quartier qui a son charme.
*l’air de rien, sivôplé, ils ont conscience de la notion de "propriété"...
Répondre à ce message