Depuis 1979, le golfe Persique est le théâtre de frictions entre l’Iran et les États-Unis, sécurisation de l’approvisionnement en pétrole oblige. Les Américains n’ont jamais digéré d’avoir été expulsés d’Iran, et ils ont construit autour de ce pays grand comme trois fois la France une ceinture de contention mais aussi de déstabilisation.
Malheureusement – pour les intérêts israélo-américains – la Syrie n’a pas craqué en huit ans d’agression extérieure (2011-2019), et l’Iran en a profité, après l’écrasement de l’Irak (2003-2011), pour avancer ses pions au Proche-Orient. Désormais, Israël et Iran se font face, et les provocations viennent du camp hébreu.
Mais les USA n’ont pas intérêt à une déstabilisation massive de la région : une balkanisation et une déstabilisation de basse intensité leur suffisent. Le problème, c’est que parfois, la limite entre la basse et la haute intensité peut être franchie par accident, ou provocation.