Malgré les lourdes sanctions américaines, ce géant chiite du Moyen-Orient s’obstine et mène une lutte active pour conserver son influence dans la région. Sous une pression internationale, l’Iran est-il en mesure de résister ?
Sanctions économiques et blocus diplomatique, les États-Unis exercent une pression maximale sur l’Iran. L’embargo vise les secteurs les plus importants de l’économie iranienne : pétrole, gaz transports et même l’industrie automobile sont tous en ligne de mire. Les conséquences sont lourdes. La monnaie nationale a perdu 70 % de sa valeur en seulement un an et la grogne sociale monte.
Pourtant, le gouvernement iranien n’est pas prêt à lâcher du lest, ni au niveau national, ni au niveau mondial. Il essaie de préserver son influence en Syrie, en Irak ou encore au Yémen. Cependant, que lui valent vraiment ces efforts ? L’Iran semble de plus en plus isolé dans la région. Les pays du Golfe et Israël coopèrent activement avec les États-Unis, et font front commun contre l’Iran. Pourtant, certains pays européens comme la France et l’Allemagne refusent de faire partie des fossoyeurs de l’Iran, et cherchent un moyen de commercer avec lui.
Où le conflit entre l’Iran et les États-Unis trouve-t-il ses sources ? Quels sont les moyens qu’utilisent Washington afin d’isoler Téhéran ? Sur qui l’Iran peut-il vraiment compter pour livrer son combat diplomatique ? Pour faire le point sur la question, Oleg Shommer reçoit Thierry Coville, professeur à Novancia, spécialiste de l’Iran.
Après le débat et le reportage, un sujet de France 24, une chaîne nettement plus sioniste que RT :