« En 2017, Emmanuel Macron décide, conformément à une de ses promesses de campagne, de supprimer l’ISF pour mettre en place l’impôt sur la fortune immobilière (IFI), dès 2018. Celui-ci ne prend en compte que les biens immobiliers dans l’assiette de calcul, exonérant ainsi les actifs financiers, mais conserve le même barème d’imposition que l’ISF. Cette mesure encouragerait, selon le gouvernement, les foyers français les plus riches à investir dans l’économie. Cette mesure fut sujette à controverse puisque certains députés et journalistes s’élevèrent contre le fait que les valeurs mobilières telles que les yachts et jets privés n’entreraient donc pas dans l’assiette de calcul de l’IFI contrairement à l’ISF. » (Source : Wikipédia)
La démonstration qui suit en 8 points prouve la fausse opposition au système (libéral) de Mélenchon et ses troupes, mais surtout des trotskistes qui en ont forgé l’idéologie. Les apparences sont trompeuses, dit avec sagesse le (petit) peuple ! Ses amis ne sont pas toujours ceux qu’on croit.
Les agents trotskistes infiltrés dans les rouages de l’État ont fait en sorte que soit taxé le travail et non le capital, car les victimes de l’ISF n’étaient jamais les gros contribuables – qui contribuent si peu à la solidarité nationale puisqu’ils ont les moyens de défiscaliser massivement leurs bénéfices – mais les Français enrichis par leur travail ou par un héritage familial, qui vient toujours du travail quand on remonte un peu dans le temps. C’est de la sueur accumulée au cours des âges et des générations.
Et encore, « enrichis » est un grand mot : il suffit d’avoir un patrimoine immobilier équivalent à une baraque plus une maison secondaire ou un appartement (de rente, souvent pour les enfants en études supérieures) pour se voir taxés par la vindicte populaire, habilement manipulée par les Mêmes, de « sales riches » à la sauce hollandaise, ce fameux président qui n’aimait pas les riches mais qui une fois élu (en mai 2012) courait ventre à terre, comme un poney d’élevage avec un piment dans le fondement, chez les cousins londoniens pour rassurer la City...
Les Français non férus d’économie et majoritairement pauvres (ou non riches) ne pouvaient pas deviner ce tour de passe-passe fiscal, voire défiscal, qu’était l’ISF et qui sauvait les fesses des super riches en taxant les juste riches, les travailleurs du haut.
Là encore les gauchistes infiltrés dans les médias ont joué leur rôle de sociaux-traîtres en tapant sur le Travail et en épargnant le Capital, tout en se mettant démagogiquement les pauvres dans la poche. Qu’on se le dise : toujours le trotskisme bosse et bossera pour le Capital, et le grand, pas le petit, celui des épargnants !
L’hypnotiseur et homme de télévision Gérard Miller, qui vient de fracturer Le Média du couple Chikirou-Mélenchon parce qu’il commençait à pencher un peu trop à gauche, vers la gauche sociale et non la gauche libertaire, est l’exemple-type de cette fausse générosité qui ne profite jamais au peuple français.
Dans cette vidéo chipée sur le site du député La France insoumise, François Ruffin prouve qu’il n’a pas compris – ou alors trop bien compris, ce qui est plus grave – l’entourloupe oligarchique :
Pourquoi il fallait supprimer l’ISF
En 8 points, par Henrik Gunnarsson.
1) La suppression de l’ISF sur le capital, tout comme la Flat Tax de 30 % sur les revenus du capital, avait pour objectif de mettre la France au niveau de la concurrence fiscale des autres pays européens. Rendre notre économie compétitive et attractive pour les investisseurs, créateurs de croissance et d’emplois. L’ISF n’existe nulle part dans le monde et dans aucun pays des 27 membres de l’Union européenne, à l’exception de l’Espagne (où il a déjà été supprimé, puis rétabli). L’économie française ne pouvait pas rester avec ce boulet aux pieds.
En Suède, Ingvar Kamprad, le PDG d’IKEA, s’était expatrié à Londres à cause de l’ISF. Quand il a été supprimé, l’économie a décollé et Ingvar Kamprad est rentré dans son pays.
2 ) Contrairement aux inexactitudes qui sont répétées en permanence, la suppression de l’ISF n’a pas profité aux « très riches ». Ils avaient des holdings pour ne jamais payer l’ISF.
Cette suppression a profité aux petits millionnaires qui ont pour beaucoup d’entre eux un revenu de classe moyenne supérieure et composaient la majorité des contribuables ISF.
3 ) L’ISF n’est pas basé sur le revenu mais sur le patrimoine détenu. Il ne tient aucun compte du revenu. On peut gagner 800 euros par mois et devoir payer l’ISF. Conséquence ? Si on a pas d’épargne, pas de capital, on doit vendre son bien ou ses biens immobiliers pour pouvoir payer l’ISF. C’est donc une expropriation.
4 ) J’ai le souvenir de ces pauvres habitants de l’île de Ré, obligés de vendre leur terrain, donc expropriés de fait, dépossédés de leur terre familiale, pour pouvoir payer l’ISF, parce que leur revenu et leur épargne étaient largement insuffisants. Ensuite, le seuil de déclenchement de l’impôt a été relevé de 780.000 à 1,3 million, mais une fois que l’on était dans l’ISF, l’assiette commençait à 780.000. Le calcul de l’impôt commençait à ce montant, et non à 1,3 million.
L’ISF frappait aussi des gens qui gagnaient 2.000 euros par mois. Leur revenu était confisqué, avec l’addition de l’impôt sur le revenu et de l’ISF. Ils devaient puiser dans leur épargne pour payer l’ISF et pour vivre.
5 ) « Rendez l’ISF », nouveau slogan de Jean-Luc Mélenchon.
Une injustice (le racket des pauvres) ne doit pas être remplacé par une autre injustice (le racket des « riches »).
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8 ) La France a conduit une politique anti-riches pendant 35 ans. Le résultat ? La tiers-mondisation de notre économie, et toujours plus de pauvres (9 millions en 2018).