Depuis cet été, les proches de Jean-Luc Mélenchon prennent le large. Après l’économiste socialiste insoumis Liem Hoang Ngoc, qui se voyait l’homme du plan B, l’enseignant François Coq, tenant d’un populisme pur pas soluble dans la gauche, c’est au tour du pro-russe Djordje Kuzmanovic, ambigu sur l’accueil des migrants.
Djordje Kuzmanovic était depuis cet été un gros caillou dans la chaussure de Jean-Luc Melenchon. Son soutien aux déclarations de la député allemande de Die Linke Sahra Wagenknecht, parlant de l’accueil des migrants comme d’un dumping social pour les ouvriers de son pays, a fait pas mal de remous en interne. Quand ce proche du leader de La France Insoumise en rajoute en parlant de « discours de salubrité publique », en ironisant sur la bonne conscience de gauche, des gens comme Clémentine Autain s’étranglent.
Et de fait, à bien regarder, les départs de ces derniers mois peuvent aussi se lire comme une inflexion politique de La France insoumise.