Le milliardaire comparaît à partir de ce jeudi. Plusieurs milliards d’euros auraient été soustraits au fisc.
C’est quitte ou double. Le procès Wildenstein reprend, aujourd’hui jeudi à 13h30, et la défense espère bien encore une fois repousser l’audience et cette fois pour très longtemps. Car au-delà de la saga de cette richissime famille de marchand d’art, remake fiscal sulfureux de la série américaine Dallas, il y a un vrai débat juridique beaucoup moins glamour.
Explications : selon l’accusation, Guy Wildenstein aurait soustrait à l’impôt la plus grande partie de la fortune familiale, estimée à plusieurs milliards d’euros, à la mort de son père en 2001, puis après la disparition de son frère aîné en 2008. Le fisc français réclame aujourd’hui à l’héritier quelque 550 millions d’euros et a porté plainte en 2011. Guy Wildenstein, son neveu Alec Junior et la veuve de son défunt frère Alec, Liouba, sont poursuivis pour fraude fiscale et blanchiment. Ils comparaissent avec un notaire, deux avocats, deux sociétés gestionnaires de trusts, l’une des Bahamas, l’autre de Guernesey.
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