Loi médiatique numéro 130 : quand on utilise le qualificatif glaçant, c’est qu’on veut faire un effet bœuf, un effet ultime, définitif, qui dépasse toutes les indignations imaginables.
Glaçant est le signe d’une exagération exagérée, donc d’un effet loupé, puisque tout ce qui est excessif est insignifiant. Anne-Sophie Lapix sort par exemple son glaçant en cas d’agression antisémite, qui se révèle malheureusement (pour elle) souvent fausse, ou fabriquée.
Aujourd’hui, au tour de Clément Viktorovitch de sortir son glaçant et de découvrir ses batteries. Ces gens-là ne sont pas des canons Caesar...
Pas mieux. pic.twitter.com/lPnaNoTFJL
— l'Expat' - (@2_expat) April 23, 2025
Les juges médiatiques autoproclamés passent leur temps à distribuer bons et mauvais points aux acteurs de l’actualité. Ils condamnent ici, blanchissent là, leur fonction sociale de guide du peuple leur montant à la tête. Auparavant, ils ont évidemment donné tous les gages de bien-pensance, derrière un petit vernis oppositionnel. Essayer d’entraîner le public dans son sillage à coups de glaçant est devenu un mème, chez les médiacrates.
Pour Anne Sinclair, si Trump parle comme un président, c’est qu’il est contrôlé par Moscou.
Ils ont tellement pris l’habitude de voir des carpettes à la Maison-Blanche qu’un homme qui défend son pays leur semble « poutinisé ».
Tragique. Mais hilarant. pic.twitter.com/DRujHyxivR— Camille Moscow (@camille_moscow) April 5, 2025
Dans le cas qui nous occupe, le poussin tente de nous faire gober que Trump est un nazi. Si le président US est blond avec des racines germaniques, cela ne fait pas de lui un SS. Depuis le conflit ukrainien (2022) et le retour de Trump (2025), les médias mainstream font tout pour hitlériser Poutine et Trump. Ils ne font pas ça pour les gens, mais bien pour eux : si un Trump ou un Poutine arrivait au pouvoir chez nous, c’en serait fini de cette presse déviante.
Comme la reductio ad Hitlerum vire au mème qui fait rire les réseaux sociaux, ces médias essayent une autre méthode : poutiniser Trump, ou trumpiser Poutine. Un jour c’est Trump qui est Poutine, le lendemain c’est Poutine qui est Trump. À l’arrivée, dans un salto arrière inattendu, c’est Hitler qui se fait accuser d’être Poutine & Trump, Adolf trumpoutinisé. Trump, Poutine et Hitler ne font qu’un, ils se fondent dans une entité improbable qui serait le repoussoir absolu des peuples.

La glaciation de ces figures souverainistes donne encore plus envie d’aller voir ailleurs, hors de la fausse démocratie des Leyen, Macron et autres Starmer, les anges de la croissance, de la paix et de la tolérance. Hier, Macron voulait en découdre avec Poutine, il était le viril chef de guerre suivi par le peuple français tout entier. Aujourd’hui, changement de cap, en pleine descente, il veut la paix, et menace Poutine de paix. Tremble, Vladimir, car l’ange de la paix va fondre sur toi !
Macron est littéralement au bout du rouleau il va bientôt craquer pic.twitter.com/FjgcRxK4jE
— Black Bond PTV (@BlackBondPtv) April 24, 2025
Violant tous les interdits, il est des Français qui vont parler avec Poutine, misant sur une Russie prometteuse plutôt que sur une Europe mortifère. Un commentaire résume tout : « Plus la table est petite et plus tu es considéré. C’est comme cela chez Poutine. »
L’Europe antidémocratique (la Commission, jamais élue par les peuples, exerce sur ces derniers une tyrannie de plus en plus contraignante) continue à donner des leçons de démocratie à un « tiers » monde qui lui rit au nez et qui regarde ailleurs, vers la croissance, vers les échanges sans sanctions, et surtout vers la paix.
L’Europe est devenue le « tiers » monde, et au sens premier : les deux tiers du monde lui tournent le dos. Américains et Russes s’en moquent, Iraniens et Saoudiens se parlent, Indiens et Chinois ne se font toujours pas la guerre, et l’Afrique défrancisée se développe à grande vitesse.
Pendant ce temps, au milieu de cette refonte historique des relations internationales, Leyen et Macron soutiennent l’effort de guerre génocidaire israélien, la transition sexuelle, le pouvoir LGBT et la destruction de la famille. La France et l’Europe, freins de l’histoire...