RDP | Mai 2022 |77 | ÉconomieHistoireOpinionsPhilosophiePolitique |
Loin des très longues vidéos de Guerre de Classe et s’éloignant un peu des circonlocutions poético-lyriques qui font sa signature – que d’aucuns appelleront son charme – Francis Cousin bénéficie ici d’un format plus grand public et plus court lui permettant de délivrer son discours de façon claire et efficace. Une analyse profonde et historique qui rappelle les nécessités du Monde auxquelles on ne pourra, (...)
RDP | Avril 2021 |25 | ÉconomieHistoirePhilosophiePolitique |
La gauche du Capital (ici Anne Hidalgo et compagnie), sur le mont des Martyrs, au pied du Sacré-Cœur…
Cet article a été vu 27606 fois Popularité : 1 Commentaires : 161 |
Article précédent Larissa, trois mois de tortures dans les cachots du SBU à Kharkov |
Article suivant À Paris, laisser ouverte la porte de son magasin climatisé coûtera 150 euros d’amende |
AVERTISSEMENT !
Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :
- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe
Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.
Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.
Suivre les commentaires sur cet article
Tant qu’il ne discourt pas sur ce en quoi il ne croit pas (Dieu), Cousin analyse avec une acuité lumineuse :
1- Le déni de mort de la paysannerie par elle-même, la fable de conservation patrimoniale qu’elle se raconte à elle-même, sa fonctionnarisation par la dette, donc sa dissolution effective dans le prolétariat universel, celui qui, de l’éboueur à l’intellectuel, est dépossédé de ses moyens de production.
2- Le sabordage présidentiel, en service commandé par le Capital, des derniers fleurons de l’autarcie énergétique française.
3- L’entrisme américain par l’euro, aux fins de dynamitage de notre souveraineté et de notre mise en servage.
4- L’industrialisation de l’avortement, présenté comme un choix individuel, comme matérialisation de l’appropriation, par le Capital, de la machine de production de la vie (l’utérus) et sa régulation malthusienne en fonction des besoins du marché : les fœtus avortés auraient pu devenir des consciences critiques dissidentes, grévistes, donc une main d’œuvre revendicative qui menace de faire péricliter les assises prédatrices du Capital. La prolifération du Nigérian est plébiscitée comme armée de réserve du Capital, car masse acritique silencieuse.
5- L’homosexualisme est un militantisme qui érige l’anus et le désir, donc les caprices erratiques ou fétiches du narcissisme, en projet révolutionnaire frelaté ; en exhortant à cette dénaturation de l’être générique, le Capital neutralise l’ancrage le puissant de l’impetus révolutionnaire : l’identité.
correction : l’ancrage *LE PLUS* puissant
Si Francis est capable d’une analyse si lumineuse sur tous les sujets c’est qu’il a une méthode. Ce chemin c’est la trajectoire communiste en tant que théorisation des écrasés. Le mouvement des idées est égal à la pratique sociale. En cela, il faut en revenir à la pratique pour comprendre le soubassement des idées.
Moi je suis comme Francis Cousin j’attends que tout le monde soit vaccinés, que l’on ai plus de quoi se nourrir et se chauffer, et que l’OTAN déclare la guerre à la Russie, pour enfin déclencher la révolution ni vu, ni connu, comme ça entre deux hivers nucléaires. Retrouver mon être générique en bouffant des glands pénard dans ma grotte.
En tout cas à la révolution faudra surtout vous déboucher les oreilles parce que tout ce que vous dites est l’exact inverse de ce que transmet F. Cousin de la compréhension communiste du devenir de la crise terminale.
Le communisme est tout sauf une passivité de soumission et comprend bien qu’il n’y aura jamais de retour à l’âge de pierre et encore moins d’isolement des individus.
En cela votre vision est une parfaite reproduction de ce que le Capital voudrait qu’on soit, mais qu’on ne sera pas, à son grand désarroi.
@Boblagratte : Ne seriez vous pas plutôt l’anti-thèse de Francis Cousin ? En tout cas votre parler inverse radicalement tout ce que les groupes radicaux ont compris et que Francis retransmet en le dépassant : Le feu nucléaire est une histoire pour enfants paumés, la guerre entre l’OTAN et la Russie n’existe pas mais n’est que le théâtre de la guerre entre les États-Unis contre le Capital européen et le prolétariat européen pour écraser l’Europe à travers les pantins otanisés de l’Union Européenne d’Amérique !! Ne bouffez pas trop de glands vous pourriez vous étouffer avant l’heure de la révolution !!!
C’est ça le problème avec les philosophes.
Dans la vie c’est MARX ou crève. : )
La philosophie n’est pas juste un blablatage mais elle permet de comprendre son aliénation intérieur en comprenant l’aliénation de l’homme en général…
« la tête de l’émancipation c’est la philosophie, son cœur c’est le prolétariat. La philosophie ne peut devenir réalité sans abolir le prolétariat et le prolétariat ne peut s’abolir sans que la philosophie ne devienne réalité »
Marx
En comprenant Marx, on comprend que le but de la philosophie comme du prolétariat c’est de s’auto abolir…
Tout à fait d’accord avec le trio sur l’invariance de la lutte (et non le rabâché).
Par contre, la "baisse tendancielle du taux de profit", laquelle semble au coeur de chaîne idéologique Marx-Engels-Debord-Cousin, plutôt qu’une cause première à tous les délabrements constatés, n’est-elle pas plutôt la CONSÉQUENCE inéluctable d’un autre mal qu’est l’usure (dette à intérêt) ?
En somme, à mesure que la dette à intérêt augmente, le besoin de profit pour rembourser la dette augmente de manière proportionnelle jusqu’à tant qu’il n’est plus possible d’augmenter davantage le profit pour maintenir ce remboursement.
Le problème c’est donc plutôt l’usure qui amène avec elle la baisse tendancielle du taux de profit, sa conséquence inévitable. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard que l’on parle d’USURE. Le capital s’use comme on le voit s’effriter actuellement.
Marx et Engels parlent peu de cet aspect, car financés eux-mêmes par des financiers (Rotschild) désireux de cacher cet élément pourtant "Kapital".
Source : Douglas Reed, La controverse de Sion.
Sinon, d’accord avec tout le reste (lgbtisme, homosexualisme, immigrationnismes, climatisme, transexualisme, avortisme...). Mais le monothéisme nous disait déjà ceci bien avant M&E. Il nous interdisait aussi l’usure.
Marx et Engels....financés eux-mêmes par des financiers (Rotschild)...
Aucune source Vérifiée et sourcée pour cette légende...
C’est d’ailleurs pour cela que Marx a écrit la fameuse Question Juive...
Et ceci :
... Par contre, la moindre réforme financière échouait devant l’influence des banquiers, telle, par exemple, la réforme postale. Rothschild protesta, l’État avait-il le droit d’amoindrir des sources de revenu qui lui servaient à payer les intérêts de sa dette sans cesse croissante ?
Les luttes de classes en France
K. Marx
Vous devriez vous rappeler de la Vieille Taupe et de P Guillaume...
Comme pour la Seconde Guerre Mondiale, concernant Marx, le vrai c’est ce qui se Vérifie...
Exactement,
L’usure est mathématiquement une fonction croissante. Si vous la mettez dans le calcul des prix son importance augmente avec le temps et conduit à une boucle de retrocontrole positif aboutissant à une augmentation exponentille des prix ou une diminution des profits de l’échange. Ce genre de modèle est très connu en biologie (rétrocontrôle positif de l’ocytocine) ou en acoustique (effet larsen). Cela se modélise en utilisant des équations différentielles (ou les inconnues sont des fonctions). Ceci dit, pas la peine d’être fort en maths pour savoir qu’emprunter à intérêt conduit à un cercle vicieux.
Tout d’abord sachez que la baisse tendancielle du taux de profit n’est pas une idéologie mais une LOI historique du développement capitaliste.
Mais comme vous n’avez jamais lu un seul texte du groupe Marx-Engels, forcément vous tombez dans le panneau.
Cela dit, pour vous répondre et vous aider à mieux comprendre :
Le Capital n’a qu’une nécessité historique : réaliser une valorisation toujours plus grande.
Qu’est-ce qui produit de la valeur ? Le travail humain exploité et seulement lui.
La dette est une façon pour le capital d’investir dans le futur afin d’anticiper une valorisation QUI SERA PRODUITE PAR DES ÊTRES HUMAINS et qui devra se réaliser concrètement SUR UN MARCHÉ CONSOMMATOIRE.
L’intérêt de la dette, quant à lui, n’est que le LOYER de l’argent et ne produit précisément aucune valeur réelle. Il n’est qu’une spéculation sur une marchandise équivalente à toutes les autres.
Toute la problématique du capital dans la phase supérieure de sa domination réelle (à partir des années 70) est qu’il n’a plus d’autres possibilités pour échapper à la crise DE LA BAISSE DE SON TAUX DE PROFIT que d’anticiper sa valorisation nécessaire par un endettement de plus en plus pharaonique.
Il se fait croire à lui-même (et donc à nous tous) qu’il crée de la valeur par ce processus car il nous dit "ayons confiance, je vais "réaliser" cette valeur sur un marché consommatoire".
Une partie se réalise certes, mais une masse toujours plus grande de valorisation ne se réalisera jamais.
Ainsi il est bien obligé de combler les intérêts de cette dette mais c’est pour s’endetter à nouveau et dans des proportions encore plus grande pour tenter de prolonger son anticipation encore plus loin...
Ainsi le soit-disant problème du remboursement de la dette et de ses intérêts ne vous fera jamais comprendre aucune de toutes les crises qu’a rencontré le capital dans son développement et encore moins la crise terminale dans laquelle nous sommes rentrés depuis 2018.
La dette n’est que le cache-misère du Capital.
Elle est sa fuite dans l’autonomisation fictive qui répond à sa volonté d’éternité, et elle est donc l’aveu de sa propre impossibilité historique qui se réalise.
Pour finir j’espère qu’une fois que vous aurez lu "La question Juive", "L’idéologie Allemande" et "Le Capital" vous aurez compris que la radicalité de la critique de l’économie politique telle qu’elle a été posé par le groupe Marx-Engels est profondément incompatible avec toutes ces sornettes sur les Rothschild.
A Thomas
« Le Capital n’a qu’une nécessité historique : réaliser une valorisation toujours plus grande »
Le Capital qui a une nécessité ? Comment définissez-vous le capital ? Si pour vous le capital est un bien augmenté en fonction du temps (ce qui est le mécanisme d’usure) alors là oui le processus n’existe que par une croissance de la valorisation.
Mais alors pourquoi passer le mot « usure » qui est le mécanisme à l’origine de cette rétroaction positive à la trappe ? Sortez l’usure des prix et il n’y a aucune raison d’avoir une valorisation toujours plus grande.
J’ai un marteau que je n’utilise pas, je vous le prête pendant 5 ans et dans 5 ans vous me le rendez dans le même état… Je n’ai pas réalisé d’usure. Remplacez « marteau » par « or », « maison », terres… Par contre si je vous demande un loyer, j’introduis l’usure (loyer dans le sens d’ augmentation de mon capital en fonction du temps) qui me permet de capter la valeur de votre travail.
@Émilie
Marx élude l’usure en la drapant sous la "baisse tendancielle du taux de profit". Il mentionne l’usure à la marge dans quelque territoire (France), à quelqu’époque (la période post-1848). Son ouvrage "Sur la Question Juive" est une réponse à Bruno Bauer qui en 1843 publie "La Question Juive" où il explique que la seule chose qui a changé pour les Juifs après 1789 c’est le droit à pratiquer l’usure..
Or, l’usure n’est pas autotélique, mais un moyen pour un projet de domination eschatologique, soit l’entremêlement entre spirituel et matériel, cher à Youssef Hindi.
Pour que prenne fin la "Lutte des Classes", il faudrait donc supprimer non pas l’usure, mais l’État, la propriété privée (et la religion, car n’est-elle pas l’Opium du Peuple ?) ?
En cela Marx s’inscrit dans la lignée idéologique pluri-millénaire gnostique dont le Communisme, n’est qu’une éruption. Tout comme l’est actuellement le Great-Resetisme.
Comme le martèle Pierre Hillard, l’Église n’a eu de cesse de mettre en garde contre ces idéologies de pacotille. Et oui, Marx a contribué au Grand Oeuvre, sciemment (il est intelligent) ou non (il est un idiot utile) et son soutien par les Rotschilds a été mentionné par Henry Makow (2013, p.23), en Introduction à La Symphonie Rouge de Josef Landowsky).
Quel est le Grand Oeuvre ?
Les sociétés secrètes destructrices de toute 1) religion (l’Illuminisme de Weishaupt, le Saint-Martinisme soit l’Illuminisme français, la Rose-Croix, la Franc-Maçonnerie et ses sectes dérivées, et le Carbonarisme) (pp. 9-126), 2) morale (pp. 127-173), 3) de la famille (androgynie, législation maçonnique du mariage civil, divorce et enseignement d’état) (pp. 179-210) ; 4) de la société civile et politique (L’État !) (pp. 211-253) ; 5) de la propriété privée (pp. 263-269).
Mentionnons d’ailleurs que la Franc-Maçonnerie elle-même ne se rattache pas directement aux mystères de l’Antiquité, mais qu’elle a pour source d’inspiration le Gnosticisme (ou la Gnose selon Pierre Hillard), le Manichéisme , les Albigeois , et les Templiers (pp. 281-301).
Nicolas Deschamps (1882). Les sociétés secrètes et la société ou philosophie de l’histoire contemporaire, Tome I. Réédition fac-similé de l’édition de 1882 (6ème édition). Éditions Ethos.
Les "Mouvements Révolutionnaires" - dont l’Internationale Communiste - sont et ont toujours été le moyen vers ce Grand Oeuvre (Reed, Deschamps, Makow). Méfiez-vous en !
Pour Bromelia
Vous confondez usure avec plus-value.
Le capitalisme est un rapport social d’exploitation qui confisque une partie du temps de travail humain. Cette extorsion non rétribué au travailleur constitue ce qu’on appelle la plus-value.
C’est à partir de la "réalisation" de cette plus-value sur un marché (c’est à dire la vente de la marchandise produite) que peut se constituer une valorisation du capital, c’est à dire son augmentation par rapport à ce qui a été investit à l’origine.
Cet incrément de valeur est une nécessité dans le sens où s’il ne se réalise pas, le capital se dévalorise et finit par disparaître, absorbé par les autres capitaux existants.
Vous avez là toute la spécificité historique du capitalisme qui est le mode de production le plus adéquat à L’AUTONOMISATION de la Valeur d’échange dans son long parcours historique qui part de la révolution néolithique et nous amène aux temps présents.
L’usure ne "capte" pas le travail des gens, et vous pouvez prêtez tout ce que vous voulez à un homme, ça n’est pas le loyer que vous lui demanderez qui constituera une quelconque valorisation de votre capital.
La seule chose qui produira de la valeur marchande c’est ce que cet homme va produire avec votre objet, que vous vous accaparerez et que vous vendrez en tant que marchandise tout en ne lui rétribuant qu’une partie du bénéfice que vous aurez fait.
En espérant avoir été clair, je vous invite surtout à LIRE, LIRE et encore LIRE l’œuvre du groupe Marx-Engels pour mieux comprendre ce qu’est la théorie de la Valeur et ce qu’est la loi de la baisse tendancielle du taux de profit (et pourquoi elle est la loi la plus importante pour comprendre le devenir du mode de production capitaliste).
A Thomas,
L’usure lie l’augmentation du capital au temps : usure = capital x taux d’intérêt annuel x temps de valorisation. Dans cette formule le capital se reproduit par lui-même. C’est ce qu’ Aristote condamnait déjà comme une fiction car en réalité l’argent ne fait pas de petits. Comme vous le dites vous-même, en réalité le capital n’est pas augmenté par lui-même mais par le travail. Le propriétaire qui augmente son capital par usure (perception d’un intérêt) capte donc bien la valeur du travail d’autrui.
Vous dites :
« L’usure ne "capte" pas le travail des gens, et vous pouvez prêtez tout ce que vous voulez à un homme, ça n’est pas le loyer que vous lui demanderez qui constituera une quelconque valorisation de votre capital »
A votre avis, ceux qui font fortune dans l’immobilier ils ne captent pas la valeur du travail d’autrui ? Ils ne font pas leur pognon en louant des immeubles dont ils n’ont pas l’usage ?
A Thomas,
L’usure lie l’augmentation du capital au temps : usure = capital x taux d’intérêt annuel x temps de valorisation. Dans cette formule le capital se reproduit par lui-même. C’est ce qu’ Aristote condamnait déjà comme une fiction car en réalité l’argent ne fait pas de petits. Comme vous le dites vous-même, en réalité le capital n’est pas augmenté par lui-même mais par le travail. Le propriétaire qui augmente son capital par usure (perception d’un intérêt) capte donc bien la valeur du travail d’autrui.
Vous dites :
« L’usure ne "capte" pas le travail des gens, et vous pouvez prêtez tout ce que vous voulez à un homme, ça n’est pas le loyer que vous lui demanderez qui constituera une quelconque valorisation de votre capital »
A votre avis, ceux qui font fortune dans l’immobilier ils ne captent pas la valeur du travail d’autrui ? Ils ne font pas leur pognon en louant des immeubles dont ils n’ont pas l’usage ?
Pour Bromelia
Vous ne lisez pas ce que j’écris.
En tout cas visiblement soit vous ne comprenez pas ce que j’écris soit vous bottez en touche sur des points pourtant fondamentaux :
C’est le temps de travail non rétribué du travailleur qui constitue la plus-value constitutive de la valorisation du Capital (et encore il faut qu’elle se réalise sur un marché, ce qui est précisément le problème principale du Capital actuellement).
L’usure (qui dans l’histoire apparaît bien après la Valeur d’échange) n’est qu’un loyer qui fait circuler une monnaie d’un point à un autre : il n’y a pas l’once d’un début de millimètre de valeur qui se crée par l’usure.
L’usurier ne capte donc rien d’autre qu’une somme d’argent supplémentaire à son prêt, qu’il pique au salaire de la personne à laquelle il a prêté.
Le salaire c’est la partie RÉTRIBUÉE du travail fournit par le travailleur, ça n’est justement pas celle qui crée de la valeur.
Donc un spéculateur immobilier ne fait que ponctionner une partie des revenus des gens (leur loyer) et/ou il achète et revend des biens sur un marché spéculatif.
Mais en aucun cas ses transactions ne créent de la Valeur.
Pour conclure : vous pourrez tourner et retourner votre litote dans tous les sens, si vous ne faites pas l’effort de comprendre ce qu’est la valeur et la loi de la baisse tendancielle du taux de profit, vous ne comprendrez rien aux crises du capital et encore moins sa crise actuelle, c’est à dire sa crise terminale.
A Thomas,
Tout à fait d’accord avec vous que l’usure ne produit pas une once de valeur, c’est un parasitisme. Je n’ai pas l’impression d’avoir écrit le contraire. Si j’ai un tas de pognon usurier, je peux l’ échanger sur un marché contre des bien et des services qui ont nécessité du travail. Par contre, mon pognon usurier ne ma pas coûté de travail. Le fait d’échanger quelque chose qui a nécessité du travail contre quelque chose qui n’en a pas nécessité est une forme de captage de la valeur du travail d’autrui. Le gâteau que je mange un pâtissier l’a fait, mon tas d’or qui grossit quelqu’un est allé l’extraire… En tant qu’usurier je bénéficie indûment de la valeur produite par autrui.
Vous dites :
« Le salaire c’est la partie RÉTRIBUÉE du travail fournit par le travailleur, ça n’est justement pas celle qui crée de la valeur »
Pour quelle raison le travail salarié ne crée pas de valeur ?
À Bromelia
Vous avez écrit que l’usure était le "mécanisme à l’origine" de la valorisation du Capital.
C’est faux, c’est la plus-value extorqué sur le temps de travail du travailleur.
Ça n’est pas vous qui captez le travail d’un pâtissier en achetant son gâteau, vous ne faites que mettre le prix pour l’acquérir et le consommer, quelque soit d’où provienne votre argent.
C’est le capitaliste qui emploie le pâtissier qui capte vraiment son travail, il ne rétribue pas une partie des heures travaillé et pompe ainsi la valeur travail pour valoriser son capital.
Je n’ai jamais dis que le travail salarié ne crée pas de valeur, j’ai dis : "Le salaire c’est la partie RÉTRIBUÉE du travail fournit par le travailleur, ça n’est justement pas celle qui crée de la valeur."
Cela veut dire qu’une partie du temps de travail du travailleur sert au capitaliste pour PAYER le salarié afin qu’il reproduise sa force de travail (qu’il survive) et qu’une autre partie du temps de travail du travailleur est captée par le capitaliste pour valoriser son capital (plus-value).
A Thomas,
« C’est le capitaliste qui emploie le pâtissier qui capte vraiment son travail, il ne rétribue pas une partie des heures travaillé et pompe ainsi la valeur travail pour valoriser son capital »
Oui, ce « pompage » de la valeur travail d’autrui pour valoriser le capital du capitaliste s’appelle justement « usure ». D’où ma question plus haut à joezaza : pourquoi ne pas appeler les choses par leur nom ? Les textes sacrés condamnent l’usure, mais nous avons autorisé l’usure dans nos textes de loi et les statuts de nos entreprises. Le fait de ne pas condamner l’usure en évitant de le nommer comme mécanisme d’extorsion de la valeur du travail d’autrui contribue à l’enfumage.
Je ne comprends toujours pas pourquoi vous dites que la partie rétribuée du travail fournit par le travailleur n’a pas de valeur. L’usurier qui paie un employé ne doit en aucun cas devenir un modèle, c’est ce qui nous voulons supprimer. Je m’explique.
Considérons la vente d’une chaussure à 50 Euros. La source de la monnaie est l’échange.
50 Euros = prix de la matière première + salaire + charges sociales + investissement + usure
Présenté de la sorte, il n’y a pas de nécessité d’avoir un usurier et on peut facilement supprimer l’usure (qui ne produit aucune valeur) tout en continuant de vendre et de produire des chaussures.
Par contre, si on considère que le salarié est l’employé d’un usurier et qu’en plus cet usurier paye des taxes, ce dernier devient indispensable (sans lui, pas de sécu et pas de salaires, non pas que l’usurier ait produit une quelconque valeur mais qu’il redistribue une part de ce qu’il a injustement acquis). Donc pour supprimer l’usure il faut cesser de donner un pouvoir et une légitimité au usuriers qu’ils n’ont pas. Pas un centime ne doit transiter par un usurier pour qu’il le redistribue en tant que salaire, taxes. Une fois l’usure supprimée il n’y a plus d’employés au service de capitalistes mais que des salariés. Les salariés peuvent être propriétaires ou non de l’entreprise mais les propriétaire d’une entreprise ne peuvent en aucun cas ponctionner un revenu parce qu’il sont propriétaires (définition de l’usure).
Thomas
"Le capitalisme est un rapport social d’exploitation qui confisque une partie du temps de travail humain. "
Quant est-il du fonctionnaire, qui lui aussi voit une partie du temps de travail prélevé par l’état et qui redistribue à sa guise et qui rémunère des fonctionnaires encore plus fortunés, aussi au 35 heures ? Est-ce que lui aussi subit le système capitaliste ? Question pour le fonctionnaire sous l’URSS, et aussi pour le fonctionnaire en 2022.
Ceci est une vraie question que je vous adresse. Ce n’est pas un commentaire ou une attaque.
Cordialement
Bromelia
Si ça vous amuse de redéfinir les mots et d’inventer tout votre délire à partir de ça, cette discussion n’a aucun intérêt.
L’usure est l’intérêt demandé sur de l’argent prêté, ça n’est pas la plus-value.
Point final.
Lisez un peu Marx et vous comprendrez peut-être pourquoi nous avons compris qu’il fallait abolir l’Argent, l’État, le salariat et la marchandise.
Thomas,
Je n’ai jamais écris que l’usure est de la plus-value, j’en ai même donné la formule mathématique usure = capital x taux d’intérêt annuel x temps de valorisation, on ne peut être plus clair. Le fait d’introduire une fonction croissante dans les prix est une condition suffisante pour créer une économie qui ne peut que croître au profit de l’usurier ou se bloquer.
En voulant abolir l’Argent, le salariat et la marchandise et en refusant de nommer le problème de l’usure vous faites une inversion historique déclarant licite ce qui ne l’est pas (l’usure) et illicite ce qui l’est (le commerce).
Bromélia
Votre exemple de la chaussure montre que vous employez le mot "usure" à mauvais escient ou que vous n’avez pas compris ce que c’est.
Définition d’usure : Intérêt de taux excessif ; fait de prendre un tel intérêt.
L’usure n’est qu’un dérivé du processus capitaliste, pas sa cause.
Soyons sérieux et mettons de côté juste une minute "la pornographie intellectuelle de Marx - Moses Mordecai Levy*"
Nous savons tous pertinemment que les tenants du pouvoir exercent une censure quasi immédiate et extrêmement lourde sur quiconque a, ou aurait l’audace de les nommer pour ce qu’ils sont.
Que nous a appris la révolte des GJ ? Comment ont-ils été diabolisés et trainés dans la merde médiatique ?
Était-ce parce qu’ils criaient des textes de Marx sur les barricades ?
Non.
Marx, la lutte des classes et toute la dialectique qui gravite autours des marxistes ne dérangent en aucune façon les gardiens du Pouvoir.
Par contre, le simple fait d’écrire "QUI ?" sur une pancarte vous envoi directement en garde à vue, au tribunal ou sous un camion de la Gendarmerie...
Etrange, n’est-pas ?
Cousin n’est pas juste politiquement très correct, il divertit (Entertainment, en anglais) il envoute avec du vocabulaire et des tournures savantes, mais pour ceux qui s’intéressent aux détails de fond, la mélodie marxiste ne prend pas.
Le fait de designer l’ennemi se suffit à lui seul.
La Solution est dans la simplicité de la "nomenclature".
Mais voilà, les Français sont obsédés par la dialectique, car ne pouvant s’imposer physiquement (ou financièrement) sur le terrain, ils s’affrontent gentiment à coups de débats stériles sur des forums autorisés...
Fut un temps, j’écoutais encore les vidéos de Cousin, mais au bout de la 3eme, tout est tellement répétitif, formaté, cela devient ennuient, puis agaçant, pour finir dans le grotesque.
Marx a “tout” dit (de ce qu’il voulait bien vous dire) et Cousin ne dit (de plus...)
Si la bande a Cousin et leurs catéchisme usé, étaient dangereux pour le Système, les livres de Marx auraient été caviardés depuis le début, si ce n’est interdits, et les clubs de parlottes marxistes auraient été dissouts il y a belle lurette.
Avec Marx et Cousin, vous pouvez "batailler tranquille", ni procès, ni censure, nada.
Autre chose, Cousin est un citadin (bobo). Il n’a aucun intérêt a détruire son environnent de prédilection (ou mordre la main qui le nourrit)
Ceci est une stricte vérité, car tout ce que j’affirme est vérifiable et vérifié.
L’État a tué Moro... Il n’a pas tué Debord...
Les Gangsters étatiques se tuent d’abord entre eux et seulement après la grande tempête commence...
Pas besoin de censurer Marx dans la période historique momentanée où le Capital a rendu la foule spectatrice incapable d’en comprendre une ligne. La pire fraction de cette foule étant celle de ceux avouant n’en point trouver l’importance mais venant tout de même écrire des pavés dessus... Faisant là grotesque inversion entre le sujet désignant et l’objet désigné.
1°- Vous désignez Marx comme marxiste (et juif) ce qui prouve que vous ne l’avez jamais lu.
2°- Vous désignez F. Cousin comme marxiste, citadin et bobo, ce qui prouve que vous ne l’avez jamais ni écouté, ni lu.
3°- Vous ignorez que Marx, Engels, la première internationale et les groupes radicaux à leur suite ont été censurés, poursuivis, emprisonnés, voir assassinés, ce qui prouve que vous ne connaissez rien à l’histoire de la critique radicale communiste.
4°- Vous piétinez tous les hommes et les femmes massacrés par le pouvoir en place lors des nombreuses insurrections paysannes et communes prolétariennes qui jalonnent la lutte des classes dans l’histoire puisque vous ne comprenez pas qu’ils exprimaient avant tout le désir incendiaire de l’abolition de toute cette merde que Marx a précisément compris et théorisé.
En somme vous n’avez surtout rien à dire de pertinent et d’argumenté qui pose une réelle critique de ce qui est dit dans cette émission et ça tout le monde le vérifie objectivement.
En vous invitant à réfléchir à mon acide fermeté puisque vous ne vous êtes pas gêné pour nous cracher dessus.
Si la baisse du taux de profit menait réellement à une impasse, alors la lutte des espèces pour la survie aurait mené à l’extinction de toutes, et depuis longtemps.
... Tant d’intelligence et d’éloquence pour sombrer dans une telle erreur ...
Pourquoi Francis Cousin n’écoute-t-il pas Héraclite ? :
"Tout naît de la lutte et de la nécessité"
Le problème n’est pas le capital ou l’effet de levier :
le levier est rendu nécessaire par la complexification des activités humaines ;
et le capital vient du couplage de ce levier nécessaire avec la monnaie, laquelle simplifie les échanges en ramenant tout bien et tout service à une quantité unique.
Le problème vient de la concentration de monnaie dans les mains d’une caste immature et ignorante.
Vous êtes vraiment très drôle ! vous feignez tellement bien l’immaturité et l’ignardise dans votre commentaire que l’on pourrait y croire vraiment à cet explication facile ( et qui reflète parfaitement l’aliénation du monde dont il est question dans cette vidéo) ! En fait vous faites semblant de rejoindre toutes les droites et les gauches du capital qui font tout pour enrayer l’émergence de la guerre de classe pour l’émancipation en créant des diversions pour entraver la conscience de classe du prolétariat...Bien vu... Vous faites des prestation d’humoriste pour les mariages radicaux ou les évènements divers ? Merci d’avance.
"Si la baisse du taux de profit menait réellement à une impasse, alors la lutte des espèces pour la survie aurait mené à l’extinction de toutes, et depuis longtemps."
Ah oui ? Et vous en avez vu beaucoup vous, par exemple des pingouins qui extorquaient de la plus-value relative avec des robots ?
À Vnet
"Tout naît de la lutte des classes et du mouvement nécessaire de l’intelligence."
—
À Thomas
Stapelia grandiflora est une plante qui imite l’odeur de charogne pour leurrer des mouches afin d’en faire ses pollinisatrices.
... il y a multitude d’exemples de la sorte dans la nature ...
Stapelia grandiflora exploite autant les mouches pour la pollinisation que vous n’exploitez le microbiote de votre intestin pour la digestion... C’est à dire pas du tout...Soyez sérieux et allez lire un tout petit peu le Capital !
Vous n’avez pas compris la différence entre les êtres humains et les autres organismes vivants :
le DEVENIR dialectique de l’intentionnalité transformatrice.
Stapelia grandiflora ou même tout simplement les fourmis avec leurs élevages de moucherons fonctionnent comme elles fonctionnent depuis des centaines de milliers d’années et fonctionneront encore ainsi pendant des siècles.
Mais l’humain c’est autre chose.
Entre la pratique sociale (mode de production, technique, rapports sociaux) d’une communauté primitive du bord du Rhin en - 15 000 av J-C et celle qu’on a actuellement sur les rives de ce même fleuve, vous comprenez bien qu’il y a eu bouleversements et qu’on est plus du tout dans le même monde.
Lises Hegel.
À Vnet
Erreur : j’entretiens une symbiose avec mon microbiote.
La relation de parasitisme pur existe bien dans la nature. Plus simple et plus proche, j’aurais pu prendre l’exemple du moustique.
—
À Thomas
L’intelligence n’est absolument pas le propre de l’Homme ; regardez autour de vous : l’intelligence traverse la vie ; c’en est une émanation spontanée, une caractéristique intrinsèque.
Ce qui pourrait être dit de spécifiquement humain, c’est la rapidité avec laquelle il l’opère ; mais même sur ce terrain nous avons des concurrents : tous les organismes qui se reproduisent rapidement et mutent facilement : certaines bactéries, certains virus, ...
Par ailleurs, l’intellignce humaine est souvent parcellaire, imparfaite, voire contre-intelligente et totalement idiote. Par exemple l’opération sous Mao ayant constitué à tuer les oiseaux en les empêchant de se poser ...
Plus près de nous, la débilité profonde avec laquelle la Covid a été gérée en Occident montre bien, au-delà même des mécanismes de corruption, que l’être humain peine énormément à être intelligent.
Les moyens humains grandissent, certes, mais je ne crois pas au franchissement de seuils qui constitueraient des changements de nature.
La maîtrise du feu, le passage au bronze, au fer, et toutes ces révolutions industrielles, avec bientôt la maîtrise de la fusion, n’ont pas modifié la nature humaine :
le quotidien d’une famille avec enfants n’a en fait pas si changé ;
si tu pars randonner quelques jours, tu mesures aussi la facilité avec laquelle, en définitive, tu peux te passer des choses ;
et si tu lis Platon, tu ne vois aucune différence entre l’humanité d’alors et la nôtre.
Sans compter que nous ne savons toujours pas comment, par exemple, les pyramides ont été construites, exemple parmi beaucoup d’œuvres humaines du passé que nous demeurons incapables à comprendre.
D’ailleurs, à propos de baisse du taux de profit et de fusion nucléaire :
puisque l’économie n’est rien d’autre que de l’énergie transformée (c-à-d de la thermodynamique), que penses-tu qu’il se passera quand la fusion nucléaire sera maîtrisée ?
Eh bien tous ceux qui ont cru au grand soir de l’impasse de la baisse du taux de profit mangeront leur chapeau.
* "ayant constitué à tuer" -> "ayant consisté à tuer"
Vous ne savez pas lire.
Je ne vous ai jamais parlé d’intelligence mais de "devenir dialectique d’intentionnalité transformatrice".
Je vous invite à lire le texte d’Engels sur "Le rôle du travail dans la transformation du singe en homme" qui vous montre que l’homme est le seul être vivant qui transforme son environnement et qui se transforme lui-même.
=> https://www.marxists.org/francais/m...
Quant à la survenue de la fusion nucléaire ou de n’importe quel miracle technologique et énergétique, ça ne changera rien à l’impossibilité pour le Capital de continuer sa valorisation.
Contrairement à ce que vous dites l’économie ça n’est pas que de l’énergie transformée, c’est avant tout la gestion sociale du travail humain exploité qui lui ET LUI SEUL transforme des matières en marchandises.
Vous oubliez donc que seul le travail humain exploité crée de la Valeur et que la machine ne crée pas un millimètre de valeur.
Vous pourrez inventer toutes les énergies que vous voulez avec toutes les machines que vous voulez le Capital aura toujours le même problème historique à résoudre.
Mais pour comprendre cela, il vous faut dépasser vos lacunes et peut-être vous mettre à essayer de comprendre ce qu’est réellement la LOI de la baisse tendancielle du taux de profit.
Pour cela je vous engage à écouter et réécouter l’émission de GDC sur ce sujet :
=> https://www.youtube.com/watch?v=uRF...
À Thomas
Vous faites tout de même montre d’une arrogance étonnante ... mais bon, c’est peu important, je vais donc prendre connaissance de vos références puis reviendrai poster ici.
Mais déjà quelques éléments de réponse :
Si je vous ai répondu sur l’intelligence, c’est parce qu’elle subsume le "devenir dialectique d’intentionnalité transformatrice" : par exemple, les fourmis, les termites, les abeilles, etc., transforment leur environnement. Elles savent aussi se transformer elles-mêmes et apprendre : par exemple, les abeilles asiatiques savent se défendre contre vespa velutina (dit le frelon asiatique), ce que ne savent pas faire nos abeilles françaises, mais ces dernières peuvent apprendre la technique des abeilles asiatiques.
La baisse tendentielle du taux de profit est une évidence ; je ne la conteste en aucune façon. Ce que je conteste, c’est l’impasse à laquelle elle conduirait. Et une des échappatoires de la tension qu’elle crée est une baisse du coût des intrants, comme par exemple l’énergie.
Mais je reviendrai poster avec plus d’arguments...
À Thomas
Mon précédent message qui contenait une première partie de réponse a été censuré, pour une raison qui m’est absolument incompréhensible.
Dans ce présent message je voulais déveloper une critique de la formule C+V+PL :
où est l’amortissement ?
où est l’énergie ?
où est l’investissement social en l’individu ?
où est la part du travail qui revient non pas au capital mais à la société, en ce qu’elle requiert des ressources pour l’investissement social ?
etc.
J’aboutis à une formule plus complexe, mais où au moins on identifie clairement ces éléments.
Je préfère entrer en contact directement avec GDC plutôt que de poster ici et risquer une nouvelle censure kafkaïenne.
À Olivier_8
Vous engagez le début du vrai creusement, vous n’aurez les réponses à vos questions qu’en sautant à pieds joints dans la lecture du Capital.
Chacune des catégories que vous citez se retrouvent bien dans C, dans V ou dans PL.
Contactez en effet GDC qui vous aidera à ne pas errer dans une lecture "universitaire" et mathématique de l’oeuvre de Marx.
Cordialement.
Philippe Herzog, l’ancien militant du PCF va présider une association mise en place par le gendarme de la Bourse. L’économiste ne voit aucune contradiction à concilier le social et l’économique. (2006)
Philippe Herzog (né le 6 mars 19401 à Bruay-en-Artois) est un économiste et homme politique français.
Ancien professeur des universités, ancien cadre dirigeant du Parti communiste français et ancien député européen, il est président d’honneur de l’association Confrontations Europe, et a occupé la position de conseiller spécial du commissaire européen au marché intérieur et aux services de Michel Barnier.
https://www.lemonde.fr/societe/arti....
Le prof marxiste ( livre à étudier obligatoirement le Capital livre I et livre II) des élèves de sciences économiques à Nanterre, berceau de mai 68, dans les années 70.
Marx comme Lénine, Fidel Castro, Ché Guevara, Rosa Luxembourg, étaient des bourgeois. Ils pouvaient se payer le luxe d’être des révolutionnaires. Marx écrit à Londres où il vit confortablement.
Bonjour Observateur,
1) Francis a expliqué à de nombreuses reprises que Marx est l’anti-Lenine tout comme Jesus est l’anti-Calvin. Marx déclara à la fin de sa vie "je ne suis pas marxiste" et le marxisme est une falsication sociale-démocrate capitaliste de la radicalité explosive de Marx.
2) Le "communisme" cubain est une gigantesque pourriture capitaliste d’Etat crypto-bolcheviste dont Guevara fut le mythe stalinien grotesque et Castro le potentat au cul du spectacle onusien du cosmopolitisme de la marchandise triomphante.
3) Rosa Luxembourg fut assassiné par la social-démocratie en 1919 tout comme ses camarades spartakistes en tant que femme défendant l’intransigeance de la révolution sans aucune concession à la démocratie de l’améliorantisme réformiste
Enfin, si vous aviez étudié la vie de Marx vous sauriez que ce dernier a vécu avec Jenny dans la misère la plus noire aussi bien en Allemagne qu’en France et en Angleterre et qu’ils n’avaient quasiment rien à manger. Marx a vécu comme un clochard afin de dévouer sa vie à la cause de l’émancipation de l’humanité du salariat, de l’Etat et de l’argent. Sans parler des millions de prolétaires réfractaires qui incarnèrent la lutte de classe totale contre la véritable bourgeoisie qui deviendra par la suite la classe capitaliste anonyme et impersonnelle.
Sur ce, je vous souhaite de faire acte de distinction entre le Marx christique antimarxiste, antiprogressiste de la critique incendiaire de l’économie et les divers flics bolcheviks qui managèrent la classe prolétaire nationale de leur pays, de la gauche du Capital, et qui généralisèrent l’avortement comme mode de gestion de la force de travail féminine embrigadée par le mensonge trotsko-féministe de l’émancipation en la marchandise stalinienne.
Valentin (bonjour Francis)
Ce que je comprend c’est que pour vous Marx doit rester un pur esprit, un ectoplasme. Ne jamais descendre dans le concret, dans l’application. Pour rester vierge et inattaquable. Toutes applications marxistes ne sont pas marxistes comme Marx lui même n’est pas marxiste. Comme Marx ne serait pas juif.
Ai-je bien compris ?
PS : on peut être un bourgeois pauvre, surtout si on ne travaille pas.