Le titre Facebook a plongé de 24 %, mercredi 25 juillet, après la clôture à Wall Street, un effondrement qui a fait fondre la capitalisation boursière du groupe d’environ 150 milliards de dollars (128 milliards d’euros) en moins de deux heures. Rattrapé par les polémiques de ces derniers mois, le réseau social a déçu au deuxième trimestre, en nombre d’utilisateurs comme en chiffre d’affaires, et a prévenu que le ralentissement se poursuivrait.
Les responsables du groupe ont prévenu pendant une conférence téléphonique que ces tendances au ralentissement de la croissance devraient se poursuivre au deuxième semestre, amplifiant le recul du titre. « C’est une année cruciale » pour Facebook, a commenté son patron Mark Zuckerberg.
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Facebook tente en effet par tous les moyens de redorer son image et ne regarde pas à la dépense, en particulier depuis le scandale retentissant autour de Cambridge Analytica. Cette firme britannique d’analyse de données avait récupéré des informations sur des dizaines de millions d’utilisateurs du réseau social sans leur consentement, avant de travailler pour la campagne présidentielle du républicain Donald Trump en 2016.
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La dernière polémique en date remonte à quelques jours : M. Zuckerberg s’est fait violemment critiquer pour son refus de bannir les négationnistes du réseau social.