Riton-la-pleurniche il va à la manif pour bloquer une fac et empêcher les étudiants qui veulent bosser de passer leurs partiels, et il piaille parce que les méchants CRS l’ont gazé dans les oeils.
Non mais il faut entendre ça : La France insoumise a décidé de foutre le bordel dans les facs – ce qui n’est hélas pas trop compliqué – et ses leaders qui descendent dans la rue se plaignent parce que leurs actions de blocages provoquent un blocage des forces de l’ordre.
Ils veulent quoi les LFi ? Le beurre et l’argent du beurre ? Ils veulent être intouchables comme élus de la République, ou comme les Élus sur la République. Oui mais dans ce cas faut rester calme.
Coquerel s’est pris une tarte dans la gueule en violant une église et en rameutant une bande de migrants à l’intérieur, c’est-à-dire en faisant faire le sale boulot anticlérical des francs-maçons par une bande de clochards du tiers-monde, exploités jusqu’à l’os pour détruire ce qui reste de la France.
Une tarte dans la gueule et deux pschitt de gaz, c’est encore très gentil pour les actions nuisibles de cet élu de la République.
La situation était très tendue ce vendredi 11 mai du côté du centre d’examen d’Arcueil, où des étudiants opposés à la réforme de l’université sont venus empêcher la tenue des partiels. Si quelques postiers et cheminots sont venus en renfort des bloqueurs, ces derniers ont également reçu le soutien du député insoumis Éric Coquerel, très actif dans la mobilisation estudiantine.
Comme le montrent les images tournées par notre reporter sur place, les choses ne sont pas passées comme prévu pour l’élu mélenchoniste. Dans la cohue, le député de Seine-Saint-Denis a été atteint, à au moins deux reprises, par des gaz lacrymogènes dispersés par les CRS qui protégeaient l’accès du bâtiment.
Sur nos images, on aperçoit le parlementaire être touché une première fois par un nuage de gaz lacrymogène. Selon ses dires, il aurait été touché une seconde fois directement au niveau du visage. Les yeux en larmes, ce dernier a reproché à un policier de l’avoir visé « exprès sur [s]a gueule », dénonçant une « provocation » et un acte « scandaleux ».
« Je n’étais pas du tout en première ligne. J’étais là où j’estimais être ma place, en soutien derrière. Et là un CRS m’a visé directement dans l’œil. Il a très bien vu ce qu’il faisait, je ne suis pas invisible », s’est indigné au micro du HuffPost Éric Coquerel qui arborait son écharpe tricolore d’élu de la nation.
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Les partiels annulés
Paralysée depuis trois semaines, la faculté de Nanterre avait acté l’impossibilité d’organiser des partiels sur le campus et décidé d’en délocaliser une partie au centre d’Arcueil afin de permettre aux étudiants de valider leur semestre. L’entrée du centre d’examen a toutefois été bloquée ce vendredi matin par des opposants à la loi sur l’université, empêchant le début des examens, comme a pu le constater le reporter du HuffPost présent sur place.
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Le gazage ! C’est donc cela la réponse donnée à une mobilisation pacifique d’étudiants et d’enseignants soutenus par des élus de la République comme mon ami @ericcoquerel contre l’instauration de la #sélection à l’université ? En résumé, les arguments de #Macron font pschitt ! pic.twitter.com/tPllU1AX1s
— Adrien Quatennens (@AQuatennens) 11 mai 2018