Bien sur la situation de l’école est catastrophique .L’enseignant , au fil des années , s’est vu dépourvu de tout sens de ce métier : examens galvaudés , violence endémique , salaires dérisoires .La question essentielle est : pourquoi ce monde enseignant ne s’insurge pas ? Pourquoi ne créent-ils pas ou ne votent-ils pas pour un syndicat de type populiste ? Insistons sur ce point : dans beaucoup de collèges , voire lycées il est devenu impossible de faire cours , le professeur étant réduit au mieux à jouer un rôle d’animateur . Alors quelle réponse à notre problème ?
1/ Les vacances ont une fonction essentielle et c’est pourquoi aucun gouvernement ne veut y toucher .Le prof , aujourd’hui, tient grâce à des vacances permanentes .C’est le seul métier ou l’on peut être 4 mois hors de son lieu de travail .C’est pourquoi la féminisation est croissante dans cette catégorie socio-professionnelle .
2/ Les établissements les plus difficiles et ils sont de moins en moins minoritaires sont ceux ou les allogènes dépassent la moitié des effectifs . Or la dénonciation de ce fait et une demande autoritariste sont le fruit d’une auto-proscription .Mieux vaut pour une jeune prof de gauche se faire traiter de "pute" et de sale blanche que d’avouer que les Le Pen , finalement depuis trente ans ne disaient pas que des sottises .Une clé de compréhension du monde enseignant est son atavisme idéologique gauchardisant ( essentiellement l’idéologie de la gauche sociétale ) .Un enseignant n’est en vérité obligé à rien en terme de contenu d’enseignement :la théorie du genre pourrait très bien étre galvaudée , si elle est est dispensée , c’est le fait de petits soldats politiques .