Retweetez jusqu’à ce que le journaliste de #France2 @beaudonnet supprime sa #FakeNews. pic.twitter.com/ncO9gkaF5C
— Damien Rieu (@DamienRieu) 3 août 2018
Les agresseurs de Daisy Osakue, athlète italienne noire touchée dimanche soir à un œil, étaient des jeunes désœuvrés, a révélé l’enquête, poussant la Ligue (extrême droite) à s’insurger contre une « alerte raciste » inventée par la gauche.
Lundi dernier (30 juillet 2018), la diffusion de la photo du visage tuméfié de la lanceuse de disque de 22 ans, Daisy Osakue, qui risque de ne pas pouvoir participer aux championnats d’Europe ces prochains jours à Berlin, avait provoqué une avalanche de réactions indignées.
Elle avait été touchée par un œuf lancé depuis une voiture près de Turin. Ses agresseurs ont été retrouvés jeudi soir : trois jeunes de 19 ans, étudiants à l’école hôtelière et qui ont lancé des œufs en direction d’autres personnes, au hasard.
Contrairement à ce qui avait été envisagé après l’agression, le racisme n’en était donc pas la cause.
Lire l’article entier sur lequipe.fr
Pendant que toute la presse mainstream hurlait encore au racisme antinoir (il faut désormais préciser, car chaque camp a son racisme et s’en sert utilement à la moindre occasion) et à la responsabilité écrasante du ministre de l’Intérieur mussolinien – et donc raciste – Matteo Salvini, medias-presse-info traduisait l’information venue d’Italie...
Non, l’agression de l’athlète Daisy Osakue n’était pas raciste !
Il Giornale signale que le Premier ministre italien Giuseppe Conte a téléphoné à l’athlète Daisy Osakue, blessée à l’œil par un jet d’œufs, pour la soutenir.
« C’est un acte inqualifiable », a déclaré le Premier ministre, en conversant avec des journalistes à l’ambassade d’Italie aux États-Unis.
Un acte qui, contrairement à ce qu’ont raconté les médias, « ne semble pas de nature raciste », comme l’a confirmé la victime elle-même !
Le Premier ministre italien raconte :
« J’ai eu un appel téléphonique avec Daisy. Dès ce matin, nous avons pris contact. Je voulais exprimer ma solidarité. C’est un acte inqualifiable. Je lui ai souhaité un prompt rétablissement et un brillant avenir. Mais comme elle me l’a dit elle-même, cela ne semble pas être une attaque raciste, ceux qui ont fait ce geste n’ont pas fait de déclarations racistes ».
Et d’ajouter : « Dès qu’une personne noire est agressée, on crie au racisme, il faut cesser cette psychose ».
De son côté, le Vice-Premier ministre Luigi Di Maio a déclaré : « Il n’y a pas de montée du racisme en Italie, on cherche juste à attaquer Matteo Salvini ».
Quant au procureur chargé de l’enquête, il confirme que l’agression n’est pas raciste et qu’une femme blanche a été victime des mêmes agresseurs.