« Je suis pour que la justice soit désormais totalement filmée et diffusée. La justice doit se montrer aux Français. La publicité des débats est une garantie démocratique. On y réfléchit avec mes services. J’aimerais porter cela avant la fin du quinquennat. »
C’est dans une grande interview donnée au Parisien ce lundi 28 septembre 2020 que le ministre de la Justice a fait cette proposition, que nous appelons depuis longtemps de nos vœux sur E&R. Juste pour que les Français comprennent à quel point la justice – pour ce qui concerne les affaires touchant à la liberté d’expression – est devenue politique, c’est-à-dire soumise à des forces visibles et invisibles.
Dans les forces visibles, il y a évidemment le gouvernement et la présidence de la République, qui à travers le parquet donnent des directives (on se souvient de Michèle Alliot-Marie qui avait demandé aux juges d’être encore plus durs dans leurs réquisitions puis leurs condamnations lors de l’affaire du gang des barbares), les associations communautaires relayées par les médias complaisants qui font pression avant, pendant et après les procès, auxquelles on peut ajouter les réseaux sociaux, soit la nouvelle opinion publique... qui est souvent formatée par les médias mainstream aux ordres des pouvoirs !
Mais tout cela est le jeu de la démocratie.
Dans les forces invisibles on trouve évidemment les réseaux de pouvoir occultes, comme la franc-maçonnerie, qui traversent la justice de part en part et qui faussent tout. Un coup de fil d’un dirigeant d’association communautaire à un ministre redevable, qui lui-même contacte un juge par le biais d’une loge, et c’est tout un procès qui est chamboulé. De plus, la justice est tellement pauvre (et à dessein) que la corruption, active ou passive, y est présente. Et pour ce qui concerne l’indépendance (du) politique de la justice, la triste affaire du « mur des cons » nous donne une idée de la réalité : la justice penchant fortement à gauche, la préférence gauchiste condamne d’emblée les patriotes.
945 millions d'euros de frais d'entretien pour ça.
Corruption ? Dépravation. https://t.co/55WzffSBq6
— Juan Branco (@anatolium) September 16, 2020
Si certains Français redoutent que la justice devienne une télé-réalité (du genre de l’américaine Court TV), qu’ils voient le bon côté des choses : les Français pourront eux-mêmes juger de l’indépendance des juges et de la justesse des condamnations. Les plaidoiries des accusés, pour ne prendre que les affaires touchant Alain Soral, persécuté par un lobby sioniste qui ne se cache plus, pourraient donner des idées aux téléspectateurs. Mais la question deviendrait alors : les procès éminemment politiques seraient-ils retransmis ? Rien n’est moins sûr... On resterait sur notre faim avec des procès de faits divers criminels (sans conséquences politiques), par exemple, ou emblématiques mais qui ne toucheraient pas au Système, c’est-à-dire au pouvoir profond.
Des procès ont déjà été filmés en France, « pour l’Histoire », dit-on. Mais il s’agit surtout de propagande, puisque ces procès intéressent, une fois encore, certains intérêts communautaires.
Le procès des attentats de Charlie Hebdo et de l’Hypercacher est actuellement filmé, là encore pour bien montrer qui sont les bons et les mauvais. Cette publicité sert objectivement les intérêts de la fraction nationale-sioniste du pouvoir profond. Les procès d’Alain Soral et de Dieudonné ne sont pas filmés, et pour cause : des Français découvriraient, effarés, le traitement qui leur est réservé dans et hors la salle d’audience.
Il ne s’agit évidemment pas de nier la douleur des victimes de janvier 2015 à Paris, survivants et familles, mais de bien comprendre que si des procès sont filmés, un nouveau problème de choix – ou de censure – va se poser.
Archive : les avocats de la défense lors du procès du gang des barbares,
dans une lettre au Monde le 23 décembre 2010
« Michèle Alliot-Marie donna l’affligeant spectacle d’un ministre de la Justice cédant aux pressions exercées par l’avocat de la famille de la victime et un certain nombre d’associations juives. Oublié en ce jour l’adage selon lequel “quand la politique entre dans un prétoire, la justice en sort”. Sans doute fut-elle sensible aux arguments de l’avocat de la partie civile, proche de Jacques Chirac et du RPR au temps où elle en était elle-même la présidente. Sans doute également à ceux de Bernard-Henri Lévy, qui, écrivant sans rien savoir, jeta de l’huile sur le feu 48 heures avant le verdict en présentant l’affaire dans son bloc-notes du Point sous un jour mensonger. Que la colère de la partie civile, quel que soit le respect qu’inspire sa douleur, n’était que le résultat de son obstination à vouloir placer la question de l’antisémitisme sur le terrain politique alors que seuls deux des 27 accusés – il faut inlassablement le rappeler – étaient poursuivis pour la circonstance aggravante d’avoir agi animés de ce sentiment funeste. »