On pourrait les appeler les Soeurs de la Perpétuelle Manipulation Sorossienne. Une espèce d’Ordre socialiste inspiré et encouragé par les loges et lobbies de tous poils. On va vous raconter l’histoire merveilleuse de deux Parisiennes qui se sont liées d’amitié avec un migrant rencontré sous un pont. C’est d’ailleurs le titre de l’article du site Infomigrants.
On vous prévient : le premier qui se laisser aller à une vanne facile – car il va y en avoir – sera interdit de vanne pendant plusieurs articles. Nous-mêmes essaierons de maîtriser notre penchant naturel à l’ironie et à la sournoiserie. Mais ça ne sera pas facile. Jugez vous-mêmes...
Mohammed, guinéen de son état, arrive en France en mars 2017. On ne sait pas trop s’il possède un visa de tourisme ou de travail, ça n’est pas dit dans l’article. Le malheureux passe ses nuits sous un pont jusqu’au jour où il croise la Chance, personnifiée par Bérénice, une Parisienne de 29 ans.
Comme on aime être précis, on a consulté les statistiques des rapports de masculinité, c’est-à-dire le ratio entre le nombre d’hommes et le nombre de femmes dans une ville donnée. S’agissant de Paris, nous avons un pic national avec 110 femmes ( de 20 à 30 ans) pour 100 hommes, soit un sacré terrain de chasse pour les mâles hétérosexuels, sachant que la plupart des femmes célibataires sont hétérosexuelles. Ce qui n’est pas vrai pour le bloc des célibataires hommes, qui contient pas mal d’homos.
Le mieux, ce sont les chiffres des tranches d’âges supérieures : pour les 30-40 ans, il y a en moyenne 140 femmes pour 100 hommes, et quand on passe aux cougars, soit les 40-54 ans, on arrive au déséquilibre astronomique de 154 pour 100. Concrètement, il y a trois cougars pour deux hommes. Une excellente nouvelle pour les amateurs de femmes, en toute correction évidemment. Depuis l’élection d’Emmanuel Macron, on peut dire une Brigitte à la place de Cougar, trop connoté.
- Tu prends une Célib, tu la montes et tu la ramènes en bon état (règlement du Célib de la Ville de Paris)
Vous l’aurez compris, Paris est truffé de nanas célibataires. Les stats tous âges confondus donnent près de 500 000 femmes seules, vivant seules ou désirant vivre seules. Car les veuves de plus de 80 ans sont comptabilisées dans ce nombre. Et il est plus difficile de vivre ou revivre en couple à cet âge. Quoique, avec la médecine moderne, et les décupleurs chimiques de désir...
La dernière statistique officielle donne, sur une population totale de près de 2 300 000 âmes, un peu moins de 1 200 000 femmes pour un peu plus de 1 000 000 d’hommes à Paris. Sachant, selon une étude de l’IFOP, que les homos – tous sexes confondus – seraient 1% de la population nationale, mais qu’ils entre 7 et 10% à Paris, pour les hommes. Et 1% pour les femmes. Donc Paris ville gay est une réalité, et ville gay masculine.
- Cette année, la chaleur aidant, Paris Plage risque de faire le plein (de migrants)
Mais ne perdons pas de vue Mohammed et Bérénice, le couple de l’année. Laissons le site infomigrants.net nous narrer l’aventure, ce qui nous évitera de paraphraser :
Un simple regard a fait basculer le destin de Mohammed. Arrivé à Paris début mars, le Guinéen qui ne connait personne en France dort seul sous un pont de la capitale. Bérénice, en pleine séance de course à pied, croise le regard de ce jeune de 19 ans. Ils discutent et se lient très vite d’affection l’un pour l’autre. C’est le début d’une longue histoire d’amitié.
« C’était comme une évidence », raconte aujourd’hui la Parisienne de 10 ans son aîné. La jeune femme journaliste dit n’être jamais venue en aide à quelqu’un dans la rue, ni n’avoir jamais travaillé avec des associations qui viennent en aide aux migrants. Alors pourquoi lui ? « Je ne sais pas pourquoi je me suis arrêtée ce jour-là. Il avait “une bonne tête”, il semblait très sympa. Je me suis dit qu’il n’avait rien à faire ici ».
On apprend que le voyage de Mohammed en Europe via l’Algérie et la Libye a été douloureux car il ne veut pas en parler, « il se renferme ». Logé en Italie à Bologne par le contribuable italien, ce demandeur d’asile se lamente : « Il n’y avait rien à faire là-bas. On ne mangeait pas bien et on ne pouvait pas travailler. »
Quels salauds ces Italiens tout de même, même pas foutus de refiler de la bouffe de première qualité et des loisirs haut de gamme à un clandestin qui s’emmerde chez eux. Fascistes ! Mussolinistes !
Après l’Italie fasciste, Momo débarque dans la France socialiste. Ouf, là il peut laisser libre cours à son amour de la mode, car il est toujours bien habillé, casquette assortie aux chaussures. Les SDF français pourraient en prendre de la graine. Finalement, c’est la rencontre avec la célibataire parisienne qui lui trouve, avec l’aide de sa coloc, une chambre dans une église (mais pas chez elle, vous noterez). En plus Momo est musulman, mais non pratiquant. Lui il pratiquerait plutôt le shopping, de fringues et de gonzesses.
- Momo et Delphine cultivent une grosse amitié
Comme Momo s’ennuie et qu’il doit sortir de sa piaule chrétienne chaque jour à 9h, c’est Bérénice et Delphine (la coloc) qui le sortent. Conso, balades, films à la maison, c’est la belle vie pour Momo. Mais il n’a toujours pas de papiers, malgré les démarches des deux gonzesses. Salauds de Français !
Le petit groupe avoue se sentir seul et démuni. « Nous, on est parisiennes, on a un réseau grâce à nos parcours personnels. Mais comment font ceux qui viennent d’arriver en France ? Malgré l’aide que peuvent offrir les associations, on se sent quand même terriblement seules dans cette histoire, insiste Bérénice. On n’ose même pas imaginer ce que vivent ceux qui ne parlent pas la langue et qui ne sont pas aidés ». Momo, le regard dans le vide, approuve timidement. « Il fait trop chaud dans ma tête », souffle-t-il maladroitement comme pour évoquer les soucis qui encombrent son esprit. Le jeune homme est conscient que la suite sera encore longue et compliquée. Les filles, elles, ont peur que sa demande d’asile n’aboutisse pas.
Si Mohammed n’obtient pas l’asile, la séparation sera terriblement douloureuse. « On n’ose même pas imaginer. On va se battre », assure Dauphine comme pour se donner du courage.
Momo, si tu veux, on a du boulot pour toi. Mais du vrai : tu prends une pelle, une pioche, et tu vas aider bénévolement, au départ, contre un bol de soupe, les militants E&R qui montent des fermes un peu partout en France. Tu vas en chier, mais tu connaîtras la noblesse du travail de la terre. Et tu seras fier de voir ce que tu as accompli : pousser des fleurs, des légumes, des fruits.
Momo ? Momo ??