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Des parents changent leurs enfants d’école à cause des "migrants"

"Les victimes de la folie des élites, c’est nous, aussi"

Différents groupes de « migrants » arrivent en Bretagne au fil des semaines, y compris dans des petites communes comme à Fouesnant, à Pleyber-Christ, à Langueux… Lorsqu’il s’agit de familles, les enfants seront amenés à être scolarisés dans les prochains jours. C’est le cas, par exemple, dans l’école de Mousterlin (Fouesnant) qui va accueillir des enfants irakiens.

Pour éviter que leurs enfants n’aient à côtoyer ces nouvelles populations, certains parents envisagent purement et simplement de changer leurs bambins d’école , « en réaction à ces décisions arbitraires de l’État, pas contre ces pauvres gamins qu’on nous amène et qu’on nous impose par faux humanisme » nous indique Servane, une internaute qui nous écrit du Finistère. Une Internaute qui ne souhaite toutefois pas nous indiquer la commune dans laquelle elle réside : « Si c’est pour avoir des enquêtes familiales nous visant, ou être stigmatisé par certains de la commune, ça n’est pas la peine », nous dit-elle.

Sympathisante politique « proche de M. Sarkozy et des Républicains », elle élève seule ses trois enfants. Mais « avec mon ancien mari, nous pensons la même chose politiquement et nous nous accordons sur l’avenir que nous voulons pour nos enfants ». Ce dernier n’est donc, selon elle, pas opposé, à ce que les trois enfants quittent purement et simplement les deux écoles qu’ils fréquentent suite à l’arrivée de familles immigrées. « Nous avons encore le droit de choisir avec qui nos enfants étudieront et dans quelles conditions. À moins d’instaurer une dictature, l’État ne peut pas avoir le contrôle de cela. Nous ne croyons pas au “vivre ensemble” et aux mélanges des nationalités et des cultures. Regardez ce que cela donne dans les grandes villes françaises. Regardez où en est rendue l’Éducation nationale aujourd’hui ? ». Servane, qui assume ouvertement son refus de la société multiculturelle « imposée » , n’est pas pour autant « une raciste, ou une intolérante ». « Nous mettons de côté pour que nos enfants puissent voyager plus tard, dès qu’ils seront en âge de le faire, et ainsi découvrir le monde et les autres cultures, chez elle. Nous n’avons simplement pas envie que ces autres cultures s’imposent à eux, chez nous. »

Elle nous explique mettre en place, dans les prochaines semaines, le retrait de ses enfants – dont deux sont en maternelle – de l’école publique et passer dans le privé, « quitte à faire plus d’une demi-heure de route chaque jour pour les amener. C’est le prix à payer pour qu’ils évoluent dans un univers sain ». Mais Servane, qui est très investie dans le milieu associatif (sportif) de sa commune, ne désespère pas de faire changer les mentalités : « Beaucoup de parents d’élèves ne sont pas d’accord – dès qu’on parle en privé – pour que leurs communes hébergent des familles et que les écoles accueillent ces enfants. En public, c’est autre chose, la peur d’être mal vu l’emporte. Mais si certaines mères d’élèves, comme moi, prennent l’initiative de faire pression en menaçant de retirer leurs enfants de l’école, ça peut aller très vite ; vous savez, il y a des classes qui seront rapidement menacées de fermeture suite au départ de deux ou trois élèves, ça ne se joue pas à grand-chose. ». Visiblement, c’est une stratégie bien huilée à laquelle elle a pensé : « Après, c’est aux familles de voir. Quand j’entends que ces immigrés vont redynamiser nos bourgs, nos écoles, notre économie, ça me révolte. On a l’impression que les décideurs ne raisonnent que par l’économie. Et notre identité ? Notre vivre ensemble ? Notre pacte national ? Où sont-ils passés ? Pourquoi vouloir nous imposer ici en Bretagne, ce qui a échoué ailleurs en France ? » s’interroge-t-elle, inquiète « par le monde que nous allons laisser à nos enfants ».

Quand on lui pose la question de savoir si cette attitude n’est pas finalement très fermée, voir inhumaine (il s’agit d’enfants), la réponse par mail ne se fait pas attendre : « N’inversons pas les rôles. Nous n’avons pas demandé à ce qu’ils viennent là. Nous n’avons pas voté pour cela. Nous n’avons pas non plus fait la guerre chez eux. Les victimes de la folie des élites, c’est nous, aussi. Se servir de cas particulier, de photos d’enfants comme on le voit dans certains journaux, pour faire pleurer les gens c’est ignoble. Elle est là l’horreur, pas ailleurs. Et encore une fois, ça n’est pas être inhumain que de vouloir vivre avec des gens de sa culture et pas avec d’autres. C’est même naturel. »

 

De Paris au Blosne (Rennes), du Blosne à la campagne…

Ca ne sont pas Jonathan et Caroline, ces deux « Bretons de Paris », revenus à Rennes, il y a encore trois ans qui diront le contraire. Après le retour au pays, celui qui était employé administratif dans le privé, et celle qui est aujourd’hui au chômage envisagent de quitter le quartier du Blosne, où ils résident. « Nous avons quitté Paris et décidé de revenir dans la région de nos grands-parents parce que nous ne supportions plus la vie là-bas, le bruit, le stress, et l’insécurité dans la ville où nous habitions (Bagnolet en Seine St Denis) », nous explique Jonathan. Ce jeune père de jumeaux précise qu’ils vont « prochainement changer de nouveau d’endroit. Nous pensions trouver plus de calme à Rennes. Mais ça n’est pas le cas, particulièrement au Blosne où nous habitons. »

Jonathan tient également à aborder ce qu’il appelle « la question ethnique ». « Il y a une espèce d’omerta quand vous rencontrez des gens qui ont déserté les grandes villes françaises ou leurs banlieues. Au départ, il est question du rythme de vie ou de mutation professionnelle, et puis rapidement, on s’aperçoit que les gens partent car ils ne supportent plus de se trouver en situation de minorité culturelle dans leur propre pays. » « En gros, les Gaulois n’ont pas envie de vivre au quotidien entourés d’Africains ou de Maghrébins, mais vu que c’est politiquement incorrect, ils trouvent d’autres excuses » surenchérit la femme de Jonathan qui nous explique « avoir un vrai problème et un vrai rejet de ceux qui prennent les femmes presque pour des objets ou des êtres inférieurs ». Le couple envisage donc, « pour que les petits grandissent dans un univers apaisé », de quitter la ville pour la campagne, « pour retrouver nos vraies racines ».

Quand on les interroge sur l’initiative de Servane – qui habite elle déjà à la campagne – Caroline est catégorique : « Ça va faire trois fois que nous déménageons depuis que nous sommes ensemble. Maintenant, et pour l’équilibre des enfants, stop. Donc on se renseignera bien sur les familles qui fréquentent l’école visée. Cette dame a entièrement raison, il faudrait que d’autres familles fassent pareil. Et puis si ça n’est pas possible, on fera l’école à la maison et on se regroupera avec d’autres familles. »

Face à la « République des bons sentiments » pour reprendre le sous-titre du dernier ouvrage de Paul-François Paoli, des parents d’élèves s’organisent donc à contre-sens d’un modèle multiculturel et immigrationniste imposé au nom d’un hypothétique « vivre-ensemble ». D’autres croient également à la supériorité des écoles privées, homogènes culturellement et religieusement, voir de l’enseignement à la maison, qui se développe chaque année un peu plus.

Cette stratégie d’évitement, abordée par le géographe Christophe Guilluy dans son livre La France périphérique, semble confirmer qu’une partie de la population est prête à faire « sécession » d’un État accusé de trop vouloir s’immiscer (et immiscer le sacro-saint « autre ») dans sa vie quotidienne. Le communautarisme a de beaux jours devant lui…

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67 Commentaires

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  • #1377139
    Le 20 janvier 2016 à 20:32 par VaeVictis80
    Des parents changent leurs enfants d’école à cause des "migrants"

    Vu les résultats aux dernières éléctions, la propension d’antifas, de bobos et de droits de l’hommistes en Bretagne, le moins que je puisse dire, c’est que je n’ai strictement aucune compassion pour eux...

    Comme pour les basques.

    Les français sont comme ça, tant qu’ils n’ont pas mangé leur tartine de merde, ils ne comprennent pas que ça pue...

     

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  • #1377171

    "Servane, qui assume ouvertement son refus de la société multiculturelle « imposée » , n’est pas pour autant une raciste, ou une intolérante."

    Ici tout le poblème apporté par la propagande antiraciste.
    Je vais remettre dans le bon ordre :
    1) le racisme est normal et naturel. En effet tout individu (sauf le masochiste) veut préserver et transmettre ce qu’il est.
    2) une société multiculturel (donc multiraciale) est une société multiraciste.
    3) être contre une société multiraciste c’est justement tendre au moins de racisme possible. C’est de la tolérance puisque l’individu à le souci de la préservation des autres.

     

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  • #1377301

    Les bretons ont votés à gauche.......Il est donc normal qu’ils accueillent des immigrés puisque c’est dans leur programme....

     

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  • #1377457

    C’est toujours aux Européens Blancs, à qui le système impose la diversité.
    Aucune diversité imposée en Afrique, en Asie, en Arabie, en Algérie....

    Une terre un peuple point final.
    Le métissage (imposé) est un génocide culturel qui profite uniquement au grand capital financier au détriment des européens.

    Toutes les quartiers multiculturels sont des endroits pourris et qu’importe le pays (Brésil, France, Angleterre, Suède etc....)

     

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  • #1377535
    Le 21 janvier 2016 à 11:57 par listener
    Des parents changent leurs enfants d’école à cause des "migrants"

    Il est vrai que ce fameux "vivre ensemble", ubuesque matraquage médiatico-politique pour écraser et culpabiliser les ploucs, est quelque chose de totalement imposé, de non consenti, et que depuis que le phénomène de l’immigration mal contrôlée pose problème (non seulement d’ailleurs aux seuls français d’origine mais aussi aux immigrés eux-mêmes, victimes collatérales), on a jamais eu l’idée de demander l’avis des principaux intéressés, aux "gens" comme ils disent avec une arrogance teintée de mépris.

    Il y a bien eu un référendum sur l’avenir institutionnel de la nouvelle Calédonie dont tout le monde se foutait éperdument, mais sur le devenir des villages et des bourgs français, du territoire et de la population français, jamais ! Et c’est quelque chose de presque impensable, de faire un "référendum" sur l’immigration et les transports massifs de population. à travers une Europe ahurie et perdue. Horreur ! Populisme !

    Même évoquer le problème est interdit alors qu’il ne faut pas chercher ailleurs le "phénomène de la montée du Front National" qui est tout simplement les effets d’un référendum qui n’a pas eu lieu et qui n’aura jamais lieu. On transforme n’importe quelle élection en référendum ! Drôle, d’autant plus qu’ils font semblant de ne pas comprendre..

    Comme dans la RDA que le père de Merkel avait ralliée (c’était un pasteur protestant qui est passé d’Ouest en Est !), pays devenu camps de prisonniers pour tout un peuple, les gens vont voter "avec leurs pieds". En l’occurrence, avec les petits petons de leurs enfants.

     

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  • #1377638

    les bretons aux prochaines élections n’auront qu’à voter à nouveau (comme pour les régionales) umps. et ils auront la certitude d’être aussi bien servi.
    on a que ce que l’on mérite. les bonnets il faut les garder en toute circonstance sinon vous êtes mort.

     

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  • #1377832
    Le 21 janvier 2016 à 18:02 par masque de chair
    Des parents changent leurs enfants d’école à cause des "migrants"

    La femme interviewée ("Servane") peut-elle nous expliquer comme elle concilie le fait d’être à la fois "proche de M. Sarkozy et des Républicains", et hostile "au vivre ensemble et aux mélanges des nationalités et des cultures ", alors que ce même Sarkosy et cette République ont promu le métissage en menaçant de l’imposer, au besoin, par la force ?

    Bien que ce soit déplaisant à dire, les gens comme elle subissent malheureusement ce qu’ils ont mérité par leur aveuglement.

    Cela lui servira-t-il du moins de leçon politique ? Rien n’est moins sûr...

     

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  • #1378309
    Le 22 janvier 2016 à 08:31 par tabouret1789
    Des parents changent leurs enfants d’école à cause des "migrants"

    normal !!!!!!

     

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  • #1378986
    Le 23 janvier 2016 à 00:40 par Bobforrester
    Des parents changent leurs enfants d’école à cause des "migrants"

    Bjr

    La fameuse "société multiculturelle" bien nommée multiconflictuelle c est pour les autres car les bobos retirent leurs gamins vite fait à la moindre "bousculade". C est arrivé à une ex copine immigrationiste en diable encartée PCF nouvelle mouture aristocratie ouvrière qui a changé son gamin d école à la fureurs du dirlo " communiste"comme elle !

     

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  • #1379074
    Le 23 janvier 2016 à 09:06 par Petittroupeau
    Des parents changent leurs enfants d’école à cause des "migrants"

    Servane vote Sarkozy mais elle est contre le vivre ensemble.
    voila où nous mènent les nombreuses contradictions de nos citoyens, de la débilité en barre qui nous jette toujours plus depuis de nombreuses années un peu plus dans l’impasse.
    c’est sur quand on n’est pas touche dans sa chair on ne peut pas comprendre mais à un moment donné la "générosité" en théorie vous rattrape dans les faits et la ce n’est pas la même histoire , il y a comme une mauvaise superposition.
    c’est ce qui arrive maintenant à la Bretagne qui s’offusquait bien souvent de voir des régions comme le nord et paca devenir Fn et donc votait à gauche mais elle aussi comme l’aquitaine vont découvrir cette joie du vivre ensemble, vous allez voir peu à peu comme c’est sympa.
    ce qui est triste c’est que nos concitoyens s’enferment trop dans cette idéologie généreuse et ne se rendent compte de son illusion que trop tard, il faudrait qu’ils réfléchissent un peu plus en amont. Les premières victimes de cette politique ce seront eux et pas ceux qui mettent en place cette politique. Réfléchissez un peu apres plus de 30 de cette politique mortifère qui vous prend en otage à l’insu de votre plein gre comme le disait l’autre.

     

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