Aucun membre de Syriza n’a été retenu à l’intérieur lors de cette action. Syriza a ensuite déclaré considérer cette occupation comme "incompréhensible", étant donné les positions politiques du parti sur ces questions.
A 23h00 GMT, une correspondante de l’AFP a constaté que tout était calme, que les banderoles déployées pendant l’occupation avaient été ôtées, et que le gardien du bâtiment avait pu revenir à sa place. Quelques policiers étaient présents, l’un d’eux indiquant que les manifestants n’avaient commis aucun dégât.
Une cinquantaine de personnes avaient fait irruption au siège de Syriza, dans le centre d’Athènes, en milieu d’après-midi, alors qu’une dizaine de personnes s’y trouvaient, forçant celles-ci à quitter le bâtiment.
Les anarchistes ont déployé des banderoles sur les balcons du bâtiment, appelant à la fermeture des très controversées prisons de type C, où sont enfermés les plus grands criminels du pays et les prisonniers coupables d’actes terroristes.
Plusieurs de ces prisonniers, en particulier des membres du groupe activiste du 17 Novembre, observent une grève de la faim depuis le 2 mars pour protester contre leurs conditions de détention et réclamer l’abolition de ces prisons hautement sécurisées.
Les anarchistes, comme ils l’ont expliqué dimanche sur le site Indymedia, réclamaient aussi la libération de membres d’un autre groupe, "Conspiration des Cellules de feu", et la libération de Savvas Xiros, l’artificier du groupe du 17 novembre, qui est en mauvaise santé.