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Dépakine : Sanofi jugé responsable d’un manque de vigilance et d’information

54 ans plus tard

Il aura fallu attendre 54 ans (1967) entre la première commercialisation de la Dépakine (patients épileptiques) et ses dérivés Dépakote et Dépamide (patients bipolaires) pour qu’enfin un tribunal judiciaire, celui de Paris, se prononce sur la recevabilité de l’action de groupe de l’association de victimes de la Dépakine contre Sanofi. Il s’agissait de définir la responsabilité ou non du laboratoire dans les malformations ou retards de développement rencontrés chez des enfants dont les mères avaient reçu ce traitement contre l’épilepsie.

 

Cela nous mènerait donc en 2075 pour voir les premières condamnations éventuelles sur l’affaire des vaccins anti-covid. Tous les responsables seront morts et bien enterrés. Cette lenteur combinée de la pharmacovigilance et de la justice, associée aux manœuvres dilatoires et aux techniques de dissimulation des laboratoires pharmaceutiques, entraînent la quasi-impunité des responsables qui partent dans leur tombe les poches remplies de milliards.

Bien sûr on a vu d’autres responsables condamnés plus vite. D’ailleurs le groupe Pfizer lui-même a été condamné de manière cumulée à plus de 6 milliards de dollars. Une paille, eu égard aux bénéfices !

Concernant la Dépakine, le risque tératogène de développement de malformations congénitales chez les fœtus de femmes enceintes prenant du valproate est connu depuis les années 1980.

Le tribunal judiciaire de Paris a donc jugé, ce mercredi 5 janvier, que le groupe Sanofi avait « commis une faute en manquant à son obligation de vigilance et à son obligation d’information » concernant les risques du médicament Dépakine, un antiépileptique responsable de malformations chez 2 150 à 4 100 enfants et de troubles neurodéveloppementaux chez 16 600 à 30 400 enfants (estimations de l’Assurance maladie et de l’Agence du médicament (ANSM)).

Le tribunal judiciaire de Paris a par ailleurs estimé « recevable » l’action de groupe présentée par l’association de victimes de la Dépakine contre le laboratoire Sanofi qui a annoncé son intention de faire appel du jugement.

Sanofi a parallèlement été mis en examen en 2020 pour « homicides involontaires » dans l’enquête pénale sur cette affaire.

L’affaire de la Dépakine, sur E&R :

 






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