Ce groupe informel, apparu en 2017 et rassemblant une vingtaine de membres, est soupçonné d’être impliqué dans les actes violents qui ont éclaté lors du meeting d’Éric Zemmour en décembre.
Le groupuscule d’ultradroite les Zouaves Paris, notamment soupçonné d’être impliqué dans les violences qui ont émaillé le meeting d’Éric Zemmour en décembre dernier, a été dissous, mercredi 5 janvier, en Conseil des ministres, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin. Sur Twitter, M. Darmanin a accusé le groupuscule d’appeler « à la haine et à la violence ».
Selon le décret de dissolution, ce groupe informel, apparu en 2017 et rassemblant une vingtaine de membres, est accusé d’être « à l’origine de nombreux et récurrents agissements violents » et de « propager un discours ouvertement raciste », diffusant « régulièrement des images reprenant les symboles de l’idéologie nazie ».
Les publications de ce rassemblement adepte d’actions éclair à l’image des « hooligans » défendent « le concept de supériorité des "Blancs" », selon le décret. Et les Zouaves Paris « valorisent par leurs publications les comportements violents à l’encontre des homosexuels et transsexuels ».