Dans un registre similaire
Extrait d’un courrier de Jean-marc Dupuis
Le pire effet indésirable du paracétamol
C’est un coup de tonnerre dans le monde de la médecine.
Une nouvelle étude d’Oxford [1] parue dans la revue « Social Cognitive and Affective Neuroscience » montre que le paracétamol, qui supprime nos propres souffrances, réduit aussi de façon dramatique notre capacité à comprendre et partager les souffrances des autres !
Ce n’est pas étonnant quand on y réfléchit :
Les circuits nerveux (dans votre corps et votre cerveau) qui vous font ressentir de la douleur physique sont, en grande partie, les mêmes que ceux qui s’activent quand vous voyez quelqu’un souffrir, se faire torturer, ou se pincer les doigts dans une porte.
Si vous bloquez les uns, cela bloque les autres.
Cet effet indésirable s’ajoute aux autres déjà bien connus pour le paracétamol : les risques pour le foie...
...Des accidents arrivent même en l’absence de surdosage, avec une utilisation normale, selon une étude publiée le 23 novembre 2011 dans le British Journal of Clinical Pharmacology.
Mais bien sûr, le risque devient très important si l’on dépasse les doses recommandées. Si vous prenez plus de 4 comprimés de 1 g par jour pendant 7 jours, vous entrez dans la zone dangereuse où vous pouvez mourir d’hépatite fulminante (une destruction accélérée et totale de votre foie).
D’où l’importance de se méfier de ce médicament pourtant réputé « anodin ».
Conséquences possibles sur le couple et la vie amoureuse
Le paracétamol est le médicament le plus consommé de France, avec 500 millions de boîtes chaque année.
Aux Etats-Unis, une personne sur quatre prend du paracétamol chaque semaine.
À ce niveau de consommation, on peut supposer que le paracétamol influence les rapports sociaux à grande échelle dans les pays occidentaux.
Imaginez par exemple que vous vous disputiez avec votre conjoint.
Vous dites ou faites des choses qui le font souffrir, pleurer
Normalement, arrive vite le moment où vous comprenez que vous êtes en train de lui causer du mal, qu’il faut arrêter, demander pardon...
...Sans vous en apercevoir, ce médicament bloque, au moins partiellement, votre capacité de compassion...
Le journaliste Alexandre Imbert voit même dans les antidouleurs une explication possible de l’étrange apathie, résignation, dont nous faisons preuve face aux horribles attentats qui se succèdent...
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