Lundi 13 février 2017, François Fillon, en campagne électorale à La Réunion, a tenu un discours à destination des musulmans de France. De la grande mosquée de Saint-Denis, il a exhorté tous les musulmans à s’exprimer contre le terrorisme et contre les extrémistes qui déforment le message de l’islam.
Voici ce qu’il a déclaré lors de sa conférence de presse :
« La Réunion c’est un modèle de coexistence de religions, de coexistence des hommes et des femmes, mais malheureusement ce n’est pas le cas sur tout le territoire métropolitain, et c’est d’ailleurs le débat que nous venons d’avoir avec les responsables des religions ici à La Réunion, comment faire en sorte que toutes les religions s’intègrent dans la République, respectent les valeurs de la République, »
Anecdote rigolote, quand Fillon s’est rendu à la messe de l’église Notre-Dame de la Paix de Saint-Gilles, il est tombé sur un curé facétieux, qui a lu un passage de l’Évangile selon Matthieu. Le curé de la paroisse, hasard du calendrier liturgique ou clin d’œil à l’actu, lui a délivré le sermon suivant :
« Accorde-toi vite avec ton adversaire pour éviter que ton adversaire ne te livre au juge et qu’on ne te jette en prison. Amen je te le dis, tu ne t’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier sou... Si nous pensons être quittes de ce que nous avons fait de mal au motif que personne ne nous a vus, nous nous trompons. »
(Si la vidéo ne s’affiche pas, cliquez ici)
Même à 9 000 kilomètres de Paris, même réfugié dans une église, Fillon est poursuivi par ses affaires !
Une fois dehors, accueilli par quelques militants en colère qui brandissaient des cartons « filou », le candidat des Républicains a évité la confrontation et poursuivi ses rencontres avec les Réunionnais.
Malgré les attaques répétées des médias, les sondages ne le donnent pas perdant. Le parti pris anti-Fillon des médias est-il en train de se retourner à son avantage ? Malgré les casseroles et les révélations du Canard enchaîné, la pression des sarkozystes, le harcèlement de tout un Système, François Fillon trace sa route avec une seule idée en tête : passer le premier tour.