À l’occasion d’un « sommet mondial de la compassion » aux États-Unis, le dalaï-lama a fêté ses 80 ans devant plusieurs milliers de ses adeptes.
Le Tibétain est l’invité d’honneur de ces réjouissances, qui ont duré trois jours à Anaheim puis à l’université d’Irvine, en Californie. Il a participé à des débats sur la jeunesse et le changement climatique, ainsi que sur le thème « sagesse, vision et expérience » avec d’autres personnalités choyées par Washington, dont la lauréate du prix Nobel de la paix, la militante iranienne des droits de l’homme, Shirin Ebadi.
Des centaines de pratiquants bouddhistes, vénérant la divinité protectrice Dordjé Shougdèn, ont protesté contre sa venue, accusant le dalaï-lama de ne pas respecter leur liberté religieuse, le guide spirituel rejetant cet aspect du culte depuis 1996. Dans un tract, les manifestants l’accusent :
« Le faux dalaï-lama change le bouddhisme en outil politique à coups de mensonges. »
Les billets pour les festivités d’Anaheim étaient vendus entre 35 et 180 dollars, ceux pour Irvine jusqu’à 93 dollars. Les bénéfices doivent être versés à des associations choisies par le dalaï-lama.
Durant son séjour aux États-Unis, il a rencontré l’ancien président George W. Bush et son épouse à Dallas, au George W. Bush Presidential Center.