En complément du décret paru dimanche, un nouveau texte a été publié [le 16 mars 2020] au Journal officiel pour préciser les établissements qui ont le droit de continuer leurs activités. On y trouve les garagistes, les vendeurs de matériel informatique mais aussi les magasins de bricolage et les blanchisseries.
Samedi soir, le Premier ministre Édouard Philippe a annoncé la fermeture « dès minuit » des « lieux recevant du public non indispensables à la vie du pays » afin de lutter contre la propagation du covid-19. Mais le premier décret publié samedi matin laissait planer quelques incertitudes sur les établissements concernés. Si les centres commerciaux faisaient bien parti de la liste des magasins ne pouvant plus accueillir du public, rien n’était dit sur les commerçants de centre-ville.
Cette fois-ci le texte publié au Journal officiel de ce 16 mars précise bien que les « magasins de vente et Centres commerciaux, sauf pour leurs activités de livraison et de retraits de commandes » ne peuvent plus accueillir de public jusqu’au 15 avril.
Poissonneries et boucheries restent ouvertes
Mais pour lever tous les doutes, le décret donne la liste des magasins qui peuvent continuer leur activité, qui s’ajoute à celle déjà connue (pharmacies, stations-service, bureaux de tabac, banques..). Il y a parmi eux les professionnels spécialisés dans l’entretien et la réparation de véhicules automobiles, de véhicules, engins et matériels agricoles, les commerces d’équipements automobile et ceux œuvrant dans la réparation de motocycles et cycles.
Pour ce qui est de l’alimentaire, les magasins de produits surgelés, d’alimentation générale, les supérettes, les supermarchés, les magasins multi-commerces et les hypermarchés peuvent continuer à exercer leurs activités. Les boutiques de fruits et légumes, les bouchers, les poissonniers, les boulangeries, tout comme les commerce de détail de boissons en magasin spécialisé ont eux aussi le droit de continuer à accueillir des clients. Les banques alimentaires elles aussi-pourront continuer à assurer leurs services.
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Le nouveau décret ajoute aussi à la liste des établissements ayant pour obligation de fermer. Sont ainsi visés les Chapiteaux, tentes et structures, les établissements de plein air, et les établissements d’éveil, d’enseignement, de formation, centres de vacances, centres de loisirs sans hébergement.
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