Le constat de Marlène Schiappa est sans appel : les violences conjugales ne cesseront pas avec l’épidémie du coronavirus. « La période de crise que nous connaissons et le confinement à domicile peuvent hélas générer un terreau propice aux violences conjugales », déclare-t-elle dans un communiqué de presse diffusée lundi 16 mars. « L’éviction du conjoint violent doit être la règle ».
[#Covid_19] Une crise sanitaire peut exacerber les violences sexistes et sexuelles ou conjugales.
En cas d'urgence, appelez le 17
Contactez la plateforme de signalement des violences https://t.co/TUTX2uq80q accessible 24h/7j. pic.twitter.com/Nu02hVrijF— Secrétariat d’État chargé de l'Égalité (@Egal_FH) March 16, 2020
Afin de protéger et soutenir au mieux les femmes qui en sont victimes, la secrétaire d’État chargée de l’égalité femmes-hommes a demandé à tous les départements de surveiller la situation des centres d’hébergement d’urgence. Il s’agit pour eux de vérifier si les mesures dites « barrières » sont bien appliquées et de veiller à organiser « l’école à la maison » pour les enfants hébergés avec leurs mères.
Dès ce lundi, les juridictions sont fermées afin d’éviter la propagation du virus. Néanmoins, Marlène Schiappa l’assure : la Garde des Sceaux Nicole Belloubet maintient les services qui assurent le traitement des contentieux essentiels, incluant les affaires de violences conjugales (ordonnances de protection, audiences correctionnelles pour les mesures de détention provisoire et de contrôle judiciaire, présentations devant le juge d’instruction et le juge de la liberté et de la détention, permanences du parquet, procédures d’urgence devant le juge civil notamment pour l’éviction du conjoint violent, etc.).
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