Le procès posthume de l’abbé Pierre ne fait pas que des heureux. Certes, l’oligarchie médiatico-politique se frotte les mains d’avoir mis à terre la statue du grand frère des pauvres. Il s’agit, après l’incendie de Notre-Dame, de déboulonner les figures chrétiennes les plus marquantes.

Denis Mailler, maire de Norges-la-Ville : « On ne peut plus continuer à avoir cette image au niveau de la commune. »

RMC  : « Il y avait ensuite ce rapport Sauvé, commandé par l’Église elle-même, qui avait dénombré pus de 200 000 victimes d’abus sexuels dans l’Église avec aussi une ouverture à des indemnisations, donc il y a quand même eu un travail au sein de l’Église. Vous avez le sentiment aujourd’hui que ce n’est pas suffisant ? »

Auditeur  : « Alors il me semble que après ce travail il y a quand même eu beaucoup de levées de boucliers, il y a encore beaucoup de difficultés à pouvoir récolter de l’argent... »

Bientôt, ce sera le tour du Christ qui a violé Marie-Madeleine. L’esprit du grand public français est tourmenté : celui qui a voué sa vie aux autres, en public, et qui aimait encore les femmes, en privé, est passé du jour au lendemain de saint à salaud. Et c’est à travers lui, pour les pauvres à la rue, que les Français donnaient.

Aujourd’hui, son association a été débaptisée pour prendre le nom moche de Fondation pour le logement des défavorisés, sûrement trouvé par une bande de connards soumis. La condamnation de l’abbé est une mauvaise nouvelle pour les clochards et autres abandonnés qui sont mal ou pas logés. Les gens donneront moins, et en plus, le nombre de SDF a encore augmenté. C’est ça, la start-up nation de Macron. TF1 nous donne les chiffres de la croissance de la pauvreté, la seule croissance du trio Le Maire-Borne-Macron.

En 2024, 735 personnes, âgées en moyenne de 49 ans, sont mortes dans la rue, soit le chiffre le plus élevé depuis 12 ans. De même, l’organisation recense environ 350 000 individus sans domicile, soit 6 % de plus qu’en 2023 et 145 % de plus qu’en 2012. En tout, ce sont 4,2 millions de Français qui sont considérés comme mal-logés, c’est-à-dire privés de logement ou vivant dans des conditions difficiles.

On juge une société à la façon dont elle traite les plus fragiles. Là, y a pas photo. Macron et sa cour sont champions de France de la misère. Là où ça devient véritablement pervers, c’est quand l’État macronisé laisse entrer des centaines de milliers de miséreux, c’est-à-dire de SDF étrangers. Cela explique l’explosion du nombre de bidonvilles, ceux-là mêmes qui avaient été éradiqués dans les années 60, grâce aux HLM.

Par ailleurs, plus de 100 000 personnes vivant dans des lieux de vie informels (squats, bidonvilles) ont été expulsées en 2024, un autre triste record. Faute de place en hébergement d’urgence disponible, 5 000 à 8 000 personnes, dont 1 000 à 3 000 enfants, sont chaque soir refoulées par le 115. La Fondation pour le logement des défavorisés fustige une « posture répressive vouée à l’échec si elle ne s’attaque pas aux causes ».

On comprend l’idée : saturer l’espace public et le tissu social d’une misère ingérable. C’est un nouvel épisode de terreur à mettre sur le compte du contrôle social pour ceux qui se croiraient favorisés. Rien de tel qu’un étalage de miséreux pour faire se tenir tranquilles les bas salaires, les Gilets jaunes, les smicards, les précaires. La rue, c’est le marteau de Damoclès du néolibéralisme.

Les oligarques ont déchristianisé la France, physiquement et spirituellement. Malgré ça, les Français, et pas les plus riches, donnent encore pour les plus pauvres d’entre eux. Mais en Macronie, on ne sait jamais où passe vraiment l’argent. Vous le savez, vous ?

La Cour des Comptes avait déjà signalé les manques de versements et les détournements entre ministères... On nous prend pour des gogos. Savez-vous que :

1) Une partie des taxes sur le tabac, destinée à la Sécu, n’est pas reversée : 7,8 milliards.
2) Une partie des taxes sur l’alcool, destinée à la Sécu, n’est pas reversée : 3,5 milliards.
3) Une partie des primes d’assurances automobiles, destinées à la Sécu, n’est pas reversée 1,6 milliard.
4) La taxe sur les industries polluantes, destinée à la Sécu, n’est pas reversée : 1,2 milliard.
5) La part de TVA, destinée à la Sécu, n’est pas reversée : 2 milliards.
6) Retard de paiement à la Sécu pour les contrats aidés : 2,1 milliards.
7) Retard de paiement par les entreprises : 1,9 milliard.
On arrive ainsi au chiffre de 20,1 milliards d’Euros.

Conclusion : Si les responsables de la Sécu et nos gouvernants faisaient leur boulot honnêtement et si chacune des Institutions reversait ce qu’elle doit chaque année, les prétendus 11 milliards de trou, seraient 9 milliards d’excédent !

On espère que tout ce fric arraché aux Français ne va pas dans la poche de la Banque, en usure.

Un clip à double tranchant