Vous l’avez sûrement remarqué : plus on parle du harcèlement sexuel, dans la rue mais surtout dans l’entreprise, moins on parle du harcèlement moral, celui qui est induit par les rapports hiérarchiques dans l’entreprise. Et qui concerne tout le monde, hommes et femmes confondus.
Les médias mainstream et les organisations féministes mondialistes vont dans ce sens, et on a l’impression que le harcèlement social n’existe plus. Pourtant, c’est lui qui remplit les prud’hommes, pas encore les cas de harcèlement sexuel dans les boîtes. Cela peut venir, mais il faut se rendre à l’évidence : le choix de privilégier un harcèlement sur un autre est éminemment politique. Autrement dit, cela a un but.
Nous ne sommes pas en train de comparer les souffrances, celle du cadre de 45 ans qui s’en prend plein la gueule parce qu’il coûte trop cher selon le boss et que le jeune diplômé qui débarque de sa grande école est plus malléable, et celle de la secrétaire choisie en fonction de son physique qui se fait harceler pour ça par son patron. Nous comparons seulement les traitements médiatiques différenciés, la loupe du Média global, celle qui focalise en fonction des besoins du Système sur tel ou tel phénomène. Et au besoin, elle le crée. La lumière du Média global, en illuminant un phénomène, rejette les autres dans l’ombre. Elle trompe le public. Tant mieux pour les femmes réellement harcelées, tant pis pour les employés stressés par leur hiérarchie ou le management agressif.
Le harcèlement est donc en train d’être désocialisé pour être féminisé. Ce 2 novembre 2018, des milliers d’employés de Google de par le monde débrayaient pour manifester contre le harcèlement sexuel. On a cru au début, en lisant le titre de l’article de Boursorama, que les employés en question manifestaient leur mécontentement contre justement cette pression permanente sur le harcèlement sexuel, c’est-à-dire qu’ils en avaient marre que les médias et leur entreprise focalisent dessus.
Eh bien pas du tout : ils ont manifesté pour « dénoncer la gestion du harcèlement sexuel au sein de l’entreprise ». Traduction : ces ânes veulent encore plus de lutte anti-harcèlement. Ils considèrent que leur multinationale a couvert trop de cas de harcèlement en haut lieu.
On va leur dire une chose : qu’il soit sexuel ou social, le harcèlement est inhérent à toute structure hiérarchique !
Google, d’après ce qu’on sait et malgré le film rigolo sur la firme avec son horizontalité new age super cool, n’échappe pas à l’agressivité qui coule le long de l’échelle de dominance. Les 90 000 employés qui vont descendre ou qui sont descendus de leur bureau dans la rue ce vendredi 2 novembre à 11 heures n’y changeront rien. D’ailleurs, le PDG Sundar Pichai soutient le mouvement...
« "Nous protestons pour soutenir nos collègues qui ont été victimes de harcèlement et pour réclamer que les auteurs ne soient pas protégés ou récompensés", a expliqué à l’AFP Sam Dutton, un développeur. »
Les féministes en ont profité pour réclamer plus de femmes dans la taule, ce qui nous a fait rire. En effet, elles ne représentent que 31% des salariés et 25% des responsables. Ce qui veut dire, en creux, que ce déséquilibre sexuel ou hormonal serait peut-être à l’origine de la pression des hommes sur les femmes ! Du coup elles ont raison, mais alors il faut vraiment arriver à 50/50 (et comptabiliser les homos, parce que ça complique la solution). Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé !
Inversement, dans un lieu où les femmes sont majoritaires, ce sont les hommes qui sont harcelés. Les jardiniers et autres gardiens ou même profs des pensionnats de jeunes filles peuvent en témoigner... Certaines lycéennes devenant très agressives sexuellement !
- Chez Google, ils sont fort pour truquer le référencement, moins pour traquer le harcèlement...
Ce pauvre PDG, complètement inféodé au diktat féministe, ce qui ne l’empêche pas de diriger la multinationale d’une main de fer, a déclaré qu’il était « profondément désolé pour les actions passées et le mal qu’elles ont causé aux employés ». Quelle vaste blague ! Va jusqu’au bout, Sundar, file ton job de PDG à une gonzesse ou alors deviens homo et qu’on n’en parle plus ! Qui sait, le genre « neutre » résoudra peut-être le problème...
Pour revenir au sérieux, une question nous taraude : les lois des Hommes, qui n’ont que deux ou trois mille ans, peuvent-elles surpasser les lois de la Nature, qui a plusieurs milliards d’années ?
Début 2018, Zemmour faisait sa chronique sur le féminisme américain, qu’il déteste encore plus que l’islamisme antisioniste :