Son nom est Zouaghi. Séréna Zouaghi. Sa mission ? En un mot : cinéma. C’est d’ailleurs l’intitulé de sa délégation à la Ville de Marseille. Pas de Walther PPK – l’arme fétiche de James Bond – dans le sac à main de l’élue pour convaincre les réalisateurs et autres producteurs de venir tourner dans la ville. Sa manière à elle de faire une « offre que vous ne pouvez pas refuser », se résume là aussi en mot : lumière.
« Marseille offre des décors extérieurs incomparables reprend-elle. Avec 300 jours de soleil par an, la ville a un avantage sur beaucoup d’autres ». Et un passé qui ne l’est pas moins. Berceau du cinéma, La Ciotat a donné, juste à côté, l’impulsion. Pagnol l’a sublimé. Marseille a un temps ignoré cette économie. Plus maintenant. Avec 513 tournages tous formats confondus l’an passé – soit 1 250 journées de travail –, la ville se positionne derrière Paris en la matière. Preuve du dynamisme ambiant, une trentaine de réalisations dont deux films sont prévus, selon nos informations, cet été.
Des studios de production à la Friche Belle-de- Mai
En termes de retombées, 71 millions d’euros ont été générés en 2017 dont 30 % dédiés à l’emploi local. Un pari gagnant-gagnant. Et pas besoin d’investir des milliards pour attirer les réalisateurs. « Il faut davantage de réactivité », confie Séréna Zouaghi mesurant la concurrence d’autres villes du Sud comme Montpellier.
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Pour faire entrer Marseille dans une autre dimension, l’adjoint à l’économie, Didier Parakian, songe pour sa part à une sorte de Cinecittà à la sauce provençale. En somme, un complexe de studios cinématographiques capable d’offrir des décors intérieurs très modulables.
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Le tournage de la série Marseille avec Depardieu et Magimel pour Netflix, dont la 3e saison a été annulée, faute de succès :
Le braquage dans l’extrait est une scène du film :