Vers 4 heures du matin ce dimanche 30 juillet 2017, une déflagration a retenti devant les locaux de l’Action Française à Marseille.
Il n’y a ni dégâts matériels importants ni blessés. Mais ce n’est pas la première fois que l’AF est visée à Marseille. Depuis quelques mois, la violence des antifa à son encontre a augmenté, des propos alarmants ayant fuité du milieu antifa évoquant des militants armés.
Fidèle à son parti pris anti-« extrême » droite, voici la fin de l’article du Parisien au sujet de l’attentat :
La police judiciaire de Marseille a été chargée de l’enquête. L’organisation et ses militants ont été impliqués dans diverses bagarres et escarmouches ces dernières semaines dans la cité phocéenne.
Or ce sont les militants de l’AF qui sont régulièrement harcelés par les antifa. La gauche culturelle n’est pas partageuse : seule l’idéologie gauchiste semble avoir droit de cité, en France. Les médias ne supportent pas la moindre touche de nationalisme qui est assimilé à la « guerre » (voir les sorties de Hollande et Macron), quant au royalisme, il a été complètement éradiqué de tous les manuels scolaires. Pourtant, l’histoire de France s’est bâtie sur ces deux piliers, sans oublier l’Église.
Nous entrons donc, par la grâce des idéologues mondialistes au pouvoir à tous les postes, dans une nouvelle séquence de l’histoire de France, non pas une post-histoire, mais une post-France. Tout ce qui peut rappeler ce qui a rendu la France solide est immédiatement attaqué par les chiens du Système. Un attentat vise l’Action Française ? C’est dû à la dangerosité de ses propres militants. Un spectacle de Dieudonné est annulé en janvier 2014 ? C’est pour éviter des « troubles à l’ordre public »...
Pourtant, le nationalisme est bien de retour, et les antifa n’y pourront rien. Les idéologues du régime et leurs employés ont beau s’employer à effacer toute trace de France dans les médias ou les livres pour enfants, l’amour de la Nation resurgit. Le 14 juillet, le président du Comité directeur de l’AF, Stéphane Blanchonnet, a commis un dictionnaire maurrassien. Le livre est sorti le 14 juillet, comme un pied de nez à la Révolution de 1789 puisque le peuple n’y a pas gagné de pouvoir, en fin de compte. Il reste de cela une illusion de pouvoir, celle donnée par l’électoralisme qui est trafiqué de haut en bas, on l’a vu avec l’élection de Macron, l’homme de toutes les forces oligarchiques : CAC40, lobbies sioniste et LGBT, haute banque...
Le mensuel Causeur a fait une recension du livre de Blanchonnet dont voici quelques extraits.
Et l’Action française eut enfin son petit catéchisme maurrassien. En amateurs de symboles, Stéphane Blanchonnet et la maison d’édition Nouvelle Marge ont choisi le 14 juillet comme date de sortie de ce Petit dictionnaire maurrassien, collection enrichie des chroniques rédigées par l’auteur pour le mensuel Action française. Ces textes, si courts (2 000 signes) qu’ils laissent un goût d’inachevé brossent, entre notules biographiques et concepts clés, un panorama de Charles Maurras au travers de ses idées forces, de ses proches et de ses (rares) continuateurs.
[...]
Loin des tentations fascistes
Cela posé, Maurras n’a pas irrigué que la seule droite révolutionnaire. De Jacques Lacan à François Mitterrand, de Bernanos à Dumézil, ce sont des générations entières et successives qui, jusque dans les années 50, ont été marquées par l’empreinte de ce penseur original dont la structuration doctrinale a permis de maintenir – à quelques exceptions minoritaires près – l’extrême droite française des années 30 à l’écart des tentations fascistes et, plus encore, nationales-socialistes.
Au fil des notes classées par ordre alphabétique se dessine la cohérence, qu’on le veuille ou non, d’une pensée politique si nationaliste qu’elle finit par choisir – « par raisonnement », une méthode chère à l’auteur de cet article, qui peut, quoique issu d’une famille socialiste de province, s’y retrouver – la monarchie, avant le royalisme.
[...]
« Quatre états confédérés »
Comme les protestants, les francs-maçons et les « métèques », les juifs sont accusés de former un des « quatre états confédérés » minant, par leur propension à l’universalisme, les racines de « LA civilisation » gréco-romaine et catholique que la France incarnerait de la manière « la plus éminente ».