Les chiffres des demandeurs d’emplois qui ont été révélés mercredi 26 mars pour le mois de février montrent la permanence de la montée du chômage, en dépit des rodomontades et des affirmations du gouvernement sur une « inversion » de tendance.
Ce fait, que l’on ne peut que déplorer, doit être constaté. Il doit être constaté dans la durée, si l’on veut en tirer les enseignements qui s’imposent. Tant que le gouvernement restera dans le déni d’un phénomène de fond, et non d’un simple « cycle » de l’économie, aucune solution ne sera possible. La moindre honnêteté serait de reconnaître les choses. Mais, ceci même risque de ne pas être possible tant le gouvernement (et le Président) se sont enfermés dans une vision mystifiée de la situation qu’aggrave un comportement autiste.
Les chiffres et la tendance
On rappelle ici que les données de la DARES se présentent en 5 catégories, et n’incluent pas les personnes qui ont été radiées administrativement de Pôle Emploi, largement du fait du découragement vis-à-vis de leur situation.
Les données ne représentent donc pas le chiffre total des chômeurs. Ensuite, on opère un regroupement entre les catégories, associant les catégories A+B+D qui sont représentatives des « chômeurs » (et en considérant que la sous catégories B+D constitue un chômage « masqué ») et les catégories C+E qui sont représentatives de personnes ayant un emploi à temps partiel de plus d’un mi-temps non de leur choix (temps partiel contraint) et les personnes occupant un emploi aidé, qui est donc largement tributaire des subventions de l’État. Nous appelons cette catégorie le « quasi-chômage ».
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