Ce 15 janvier, toute la presse a fait des gorges chaudes des chiffres révélés par l’INSEE : l’année 2020 a connu une surmortalité importante qui justifie donc, nécessairement, les mesures prises. La surmortalité a été très forte ? Il faut resserrer encore le licol autour du cou des Français ! La surmortalité a été raisonnable ? Les mesures ont permis de contenir le désastre ! Bref, à tous les coups ils gagnent.
Comme les maillots de bain, ce que montrent les statistiques est intéressant, mais ce qu’elles cachent l’est encore bien davantage.
Churchill
Alors, revenons aux chiffres et montrons ce qu’ils cachent. Nous les tiendrons pour justes, afin de ne pas être accusés de complotisme – voire de révisionnisme. Tous les chiffres se retrouvent sur le site de l’INSEE et nous vous invitons à aller les vérifier si vous le souhaitez (dans le cadre d’une bonne zététique canal historique, c’est-à-dire pas celle prise en main ces dernières années par de grotesques idéologues bien-pensants).
Mortalité et pyramide des âges
Les médias se sont donc emparés des chiffres pré-emballés par l’INSEE et, sans aucune autre forme d’analyse – le journalisme n’étant devenu plus qu’une simple chambre d’écho de dépêches et de rapports – ont été relayés au grand public tels quels, avec le narratif officiel qui les accompagne.
Or, une mortalité prise dans l’ensemble de la population ne dit pas la même chose qu’une mortalité par pyramide des âges. En faisant le job, on constate qu’en-dessous de 50 ans, il n’y a strictement aucune surmortalité liée au (ou à la, mais on aime bien faire le contraire de ce que l’on nous dit) Covid-19 ! Jusqu’à 65 ans, même, la surmortalité est négligeable.
En revanche au-delà de 65 ans, et en particulier au-delà de 74 ans, la surmortalité est bien réelle. Et il se trouve que, justement par la mécanique des âges liée au baby-boom qui a suivi la Seconde Guerre mondiale, cette population s’est accrue de manière très conséquente !
Constatons les chiffres de l’INSEE et comparons avec la grippe de 2016/17 qui fut assez sévère : il y avait 11.853.674 personnes de plus de 65 ans en 2017, et 12.680.187 en 2020, soit une augmentation de 826.513 personnes, c’est-à-dire 7 % de plus ! Or, lors de cette forte grippe il y eut 132.275 morts (du 16/12/2016 au 18/02/2017) alors que durant le Covid-19 il y en a eu 134.025 (du 01/03/2020 au 04/05/2020).
Dès lors, eu égard au vieillissement de la population entre 2017 et 2020, on peut donc en conclure que l’épisode de grippe de 2017 fut plus létal que l’épisode du Covid-19 en 2020, puisque à population égale, la grippe de 2016/17 aurait tué 8.500 morts de plus (tous les détails dans cette vidéo) ! Comme quoi, on peut tout faire avec les statistiques (et mêmes s’asseoir dessus, contrairement aux baïonnettes).
La chaîne YouTube Décoder l’éco a fait le boulot, et c’est assez clair (que les zététiciens nouvelle ère en prennent de la graine) :
Mortalité et gestion de la santé
Une fois constaté que le Covid-19 a légèrement augmenté le nombre de morts chez les plus de 75 ans en moyenne, on doit s’interroger sur l’environnement qui a pu favoriser cette surmortalité. Or, l’environnement de la santé en 2020 est le résultat de décennies de descentes aux enfers entre restrictions budgétaires, gestion bureaucratique, utilisation de modèles statistiques, raréfaction de l’anamnèse médicale, dépréciation du traitement individualisé, interdiction des thérapeutiques naturelles prophylactiques, etc.
On a donc délibérément omis de parler à la fois de prévention (vitamine D, vitamine C, zinc, quercétine, etc.) et de traitement (hydroxychloroquine, macrolides, ivermectine, Artemisia annua, etc.). Ce double oubli volontaire est devenu un crime actif – volontaire ou non suivant le niveau de cynisme de l’analyse politique qui peut en être fait. Le tout, augmenté encore par l’usage du rivotril chez les personnes âgées.
Les hôpitaux ont donc été la seule voie vers laquelle ont été dirigés des patients non traités qui finissent en détresse respiratoire grave ou autres pathologies impliquant des arrivées en réanimation, souvent fatales (quand encore on n’avait pas fait le tri préalable et laissé mourir les personnes les plus âgées par manque de lits).
De nombreuses cliniques se retrouvèrent vides, de même que les laboratoires vétérinaires n’avaient pas été sollicités à l’époque pour faire des tests PCR. Les hôpitaux dont le nombre de lits diminue chaque année n’ont plus été que le réceptacle bondé et saturé de malades venant remplir les carnets à souche des actes de décès. On eût voulu ce résultat que l’on ne s’y serait pas pris autrement.
Mortalité et diverses petites malhonnêtetés
Puisque il existe trois sortes de mensonges, les petits, les grands et les statistiques, le camp du Bien qui nous sert la soupe covidienne use d’un certain nombre de petits artifices très efficaces dans des médias qui profitent de leur effet d’autorité (par l’éternel effet « vu à la télé ») et parce que de toute façon la ménagère n’ira jamais vérifier.
Exemple de malhonnêteté : ne faire commencer l’année qu’en mars, discrètement, l’air de rien.
Mortalité toutes causes au 08/01 pic.twitter.com/nDQ65x1bEH
— GRZ - CovidTracker (@GuillaumeRozier) January 14, 2021
L’épisode de grippe s’étalant généralement plutôt entre novembre et février, il est évident qu’en faisant disparaître une telle période on ne fait plus que comparer des carottes et des choux-fleurs.
D’autre part, même si par ailleurs certains décès sont en retrait (en particulier les accidents de la route), comment doit-on prendre en compte l’ensemble des morts liés à l’hystérique politique sanitaire ? Les suicides, les retards de diagnostics, les absences de traitement, les personnes âgées abandonnées se laissant mourir, etc. La surmortalité constatée doit aussi intégrer ces nuances.
Et les chiffres annoncés devront être analysés au regard des chiffres de mortalité des années 2021 et suivantes. Car les personnes décédées du Covid-19 ayant un âge moyen de 85 ans, elles meurent en moyenne plus âgées que l’espérance de vie qui est de 82 ans environ (moyenne homme/femme) ! Ainsi les personnes qui décèdent du Covid-19 avaient une espérance de vie résiduelle faible (voire négative diront les mauvais esprits).
De même que les années qui suivirent la canicule en 2003, il y a fort à parier que nous constaterons une baisse de la mortalité dans les prochaines années. Mais cette baisse se cachera dans une hausse (subtilité des statistiques) en raison de la pyramide des âges qui ne cesse de produire des personnes âgées ! Raffinement des statistiques là aussi, qui permettront aux médias de planquer une fois encore l’information.
Enfin, chaque année le compteur de la grippe est remis à zéro. On n’a jamais additionné les décès liés à la grippe sur deux années ou plus. Or, étonnamment, alors que ses deux épisodes (printemps et automne) correspondent à deux épisodes de grippe (l’un en retard et l’autre en avance), le Covid-19 ne bénéficie pas de cette jurisprudence, et sa comptabilité morbide n’est qu’une longue accumulation spectaculaire et sans fin de cadavres.
Face tu perds, pile je gagne
Le scénario actuel, avec la mise en ligne des chiffres de l’INSEE, est donc que la surmortalité en 2020 dépasse les 9 %, ce qui valide donc la dangerosité du virus et justifie toutes les mesures oppressives actuelles.
Mais si vous argumentez sur la pyramide des âges et autres démonstrations, on vous rétorquera que le confinement et autres gestes barrières auront permis a contrario de contenir la folle et fatale pandémie. On se souviendra alors des courbes du Pr Raoult, doublées des analyses des eaux, qui montrent qu’en aucun cas les confinements ni les couvre-feux n’ont eu d’effet sur l’allure des courbes épidémiques qui ont leur propre cycle naturel. Rappel :
Mortalité et politique
Il ne s’agit pas de savoir si la guerre est réelle ou non. Il ne s’agit pas de gagner la guerre mais de la prolonger indéfiniment.
George Orwell, 1984
Macron avait raison, nous sommes en guerre. Et l’on aura compris que cette guerre contre le virus n’est pas faite pour être gagnée mais pour durer. Car une guerre qui dure fournit au politique les moyens de coercition qu’il recherche, aux forces économiques des sources de profits gigantesques et aux manipulateurs de toutes sortes d’avancer leurs pions.
Car, même en prenant les chiffres gouvernementaux et les analyses officielles les plus alarmistes, en aucun cas une surmortalité aussi faible ne justifie que l’on martyrise à ce point les peuples. Les confinements, les couvre-feux, les ports du masque obligatoires, les restrictions extravagantes des libertés fondamentales, rien ne peut trouver une justification face à de tels chiffres !
La guerre contre le virus étant donc une guerre spectaculaire dans le sens où Guy Debord l’aurait analysée, il ne faut pas chercher à lui donner crédit (prévention et traitement réduisant presque à zéro toute mortalité, hors co-morbidités) mais bien plutôt à faire tomber ce château de cartes pour que se dévoilent les véritables raisons de son existence et de sa théâtralisation.